4/10/2016

Généreux

Sans vouloir dorer mon image, je pense être quelqu'un de généreux. Ça vient de mes parents, je crois bien. Ils ont un grand coeur.

Vous avez peut-être entendu parler de mon don à la dernière Grande guignolée des médias, qui m'a mérité un passage à La soirée est (encore) jeune de ICI Radio-Canada. 2600 $, avec l'aide des parents il faut le dire, on peut tout de même objectivement qualifier cela de substantiel.

Mais les projets, causes ou organismes qui ont besoin d'un coup de pouce financier se comptent par milliers.

Le sociofinancement, ça me branche

Toujours est-il que depuis un certain temps, je donne à différents organismes, sans nécessairement recevoir de reçus d'impôt en retour. C'est un peu ma façon de redonner, bien qu'un jour j'aimerais que ce soit par du bénévolat, même si j'en fais déjà un peu de temps en temps.

Le sociofinancement est parfait pour moi.

Pour la grande région de Québec, il existe une plateforme de sociofinancement qui s'appelle La Ruche. Ça marche bien. Même si plusieurs projets échouent, plusieurs autres réussissent à atteindre leur objectif de financement. Que ce soit dans les domaines de l'environnement, du sport, de la culture, de l'entrepreneuriat, du tourisme, de l'événementiel, il y a plein d'idées, et certaines sont assez géniales (je pense entre autres à La Bécane à bouffe ou à Napoléon en apparte).

En passant, bonne nouvelle, La Ruche s'amène dans la région de Montréal! Il y avait déjà Haricot.ca pour l'ensemble du Québec, mais à mon avis, le site de La Ruche est mieux fait (salut iXmédia!) et les projets sont plus emballants.

Contributions importantes

Bon, ce n'est vraiment pas pour me vanter, mais jusqu'ici, tous les projets auxquels j'ai contribué sur La Ruche ont vu le jour. C'est un 7 en 7, un score parfait pour moi, en effet. J'ai sûrement un certain flair. Mais surtout, grâce à La Ruche et aux autres plateformes du genre, j'ai vraiment l'impression que mes contributions font une différence et permettent à des idées de croître, à des projets de voir le jour, à des rêves de se réaliser.

Avec l'infolettre de la plateforme, je me tiens au courant des projets qui émergent. Ces derniers jours, il y en a un en particulier que j'aimerais voir se réaliser. C'est un projet ambitieux, costaud, mais tellement utile et important, qui apporte du bien là où il faut qu'il y en ait. C'est le projet de sauvegarde de la clinique de SABSA, une clinique de proximité de soins infirmiers dans la quartier St-Roch, à Québec. C'est en fait le plus gros projet proposé à ce jour sur la plateforme de sociofinancement de La Ruche, qui existe depuis avril 2013.

Objectif : 250 000 $.

Résumons la situation. La clinique sans médecin SABSA a besoin d'argent pour poursuivre ses activités. La somme de 250 000 $ va permettra à la clinique d'opérer 6 mois de plus. L'endroit offre une plage horaire sans rendez-vous répartie du lundi au vendredi et dessert actuellement plus de 1 500 personnes. Plus d'infos dans cet article du Journal de Québec.

Il reste une cinquantaine de jours à la campagne. Je vais surveiller ce projet de près. Je souhaite ardemment que ce soit une réussite et, qu'éventuellement, le gouvernement ouvre les yeux et se rende à l'évidence que la clinique de SABSA ne cesse ses activités.

Ce petit message ici pour signaler que j'aimerais bien que ce projet de La Ruche atteigne son objectif. Contribuez-y! Pas besoin de venir de la région de Québec.

Soyez parmi les nombreuses autres personnes (plus de 200 au moment d'écrire ces lignes) à faire une différence pour un établissement qui a besoin de sous pour poursuivre sa belle mission.

Cet organisme fait des miracles avec, en fin de compte, assez peu de moyens.