1/14/2016

VIP à La soirée : retour sur une belle expérience

Moi et quelques cadeaux, entourés par le chevelu Jean-Philippe Wauthier, le sympathique Olivier Niquet, le décapant Fred Savard et un homme rond, bien au chaud, Jean-Sébastien Girard

Samedi dernier, le 9 janvier pour être plus précis, que je me suis présenté, avec ma blonde, mon beau-frère et sa femme, à la brasserie Helm, à Montréal, pour assister à l'enregistrement de mon émission de radio préférée et que j'adore, La soirée est (encore) jeune.

Rappelons-le : j'étais invité VIP. J'ai donc reçu mes cadeaux et on a eu nos premières consommations gratuites. Mentionnons que 10 minutes avant l'émission, on ne m'avait toujours pas dit quand j'allais être en ondes et la façon dont on allait procéder.

Maintenant, question de sceller le tout, j'aimerais faire quelques commentaires sur certains propos en ondes. Quand j'ai réécouté mon intervention, j'ai tout de suite remarqué mon tic : le mot peut-être. Je dois en dire genre 10 en un peu plus de trois phrases.

On a commencé par me demander combien j'avais miser.
Ma réponse : "Je savais que vous alliez me poser ma question... la question. Euh... peut-être euh 2 600 $... Ou quelque chose comme ça. Mais c'est pour vous, là, c'est pas pour moi que je fais ça."

Commentaires :
Mentionnons d'abord que mes parents et une collègue de travail ont contribué à cette somme. Je les remercie beaucoup, d'ailleurs, et je pense que j'aurais dû le dire en ondes. J'ai la chance d'être dans une situation très privilégiée. Et puis... ce n'est pas si vrai que ce n'est pas pour moi que j'ai donné. Je voulais vraiment avoir ces places VIP et je savais que l'enchère allait grimper. En même temps, j'étais heureux de contribuer à une belle cause. Enfin, il faut le dire, j'étais bien content de pouvoir dire quelques mots à la radio d'État. C'est une expérience bien spéciale.


Jean-Philippe Wauthier m'a ensuite demandé, considérant le montant du don, si j'étais radiologue.
Ma réponse : "Euh, non, non, non... Pas du tout médecin spécialiste. Euh... J'ai une job un peu plus ordinaire.

Commentaires :
Encore une fois, c'est une réponse bien insatisfaisante. Trop de euh, et je prends la peine de dire que j'ai un travail assez ordinaire. Mon employeur va être content... J'aurais aimé avoir plus de répartie. J'aurais aimé répondre à Wauthier : "Non, je ne suis pas radiologue. Et d'ailleurs, je dois sûrement faire un salaire moins élevé que le vôtre."


Enfin, une dernière question, ouverte celle-là : un message à passer, d'à peu près 10 à 15 secondes.
Ma réponse : "Je dirais simplement de... peut-être, être généreux. Pis euh, peut-être, euh... investir là où vous pensez que ça rapporte."

Commentaires :
Une question ouverte comme ça, je ne m'y attendais pas trop, ça m'a surpris un peu. Je considère que c'était la réponse la plus importante de mon passage à l'émission, car j'avais le champ libre. Et là non plus, malheureusement, je ne suis pas satisfait. Jean-Sébastien Girard dit même, juste après ma réponse, pour rire, que "les pauvres, ça rapporte". Heureusement pour moi, Wauthier l'a enterré un peu et on n'est pas allé plus loin.

Je m'explique. C'est vrai que c'est important d'être généreux. Le petit philanthrope en moi le croit très sincèrement. Mais je n'ai pas utilisé le bon terme : j'ai dit "investir" alors que ce que je voulais dire, dans le fond, c'est que c'est important d'être généreux quand on peut l'être. Et donner là où ça rapporte vraiment. Je pense que c'est important de donner, en temps ou en argent si possible, là où on croit que ça va faire une différence, dans des causes auxquelles on croit. J'ai la chance de pouvoir combler tous mes besoins, et bien plus, de me payer certains luxes, de mener une vie décente et enviable. Ce n'est pas tout le monde qui a cette chance, d'où l'importance d'être généreux.


La fin de mon 3 minutes en ondes, soit la remise de cadeaux, s'est passablement bien déroulée. Je devenais de plus en plus à l'aise derrière le micro (j'avais un gros 2 minutes d'expérience, tsé ;)). Mais c'était déjà le temps de quitter la chaise située à côté de mon préféré, le petit Niquet (son pertinent segment "bêtisier des médias" est un incontournable de l'émission, à chaque semaine. Faut écouter ça).

Évidemment, tout cette réflexion, c'est avec le recul. Faut pas capoter. Tout le monde (ou presque) a oublié cette intervention de ma part. Et c'est ben correct comme ça. Relativisons un peu, pas mal même. Je dois être la seule personne aujourd'hui qui a un peu de regret et d'insatisfaction devant cette "performance" (les guillemets sont plus qu'importants), que je qualifierais d'ordinaire. J'aurais voulu être meilleur, plus percutant, plus vif et plus pertinent. Mais, c'est pas la fin du monde, vraiment pas. En fait, quelques minutes après mon passage à l'émission, tout le monde s'en foutait... ce qui est absolument normal.

Malgré tout ça, j'ai pu échanger quelques mots avec Olivier Niquet et François Létourneau, qui m'ont semblé bien sympathiques. Je suis bien fier de cette contribution et de cette initiative que j'ai eue de miser gros lors de la Grande guignolée des médias.

J'ai passé une super soirée avec des gens formidables, et je pense ne pas être le seul. Ce fut un beau moment.

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