3/28/2013

Lien fraternel

Il s'est passé quelque chose d'assez spécial la semaine dernière. Mon frère a eu 30 ans.

Pour l'occasion, quelques personnes que j'apprécie beaucoup ont organisé une petite soirée chez mes parents, à laquelle étaient invités des gens de la famille et des amis. C'était bien et c'était drôle, entre autres en raison de la fabuleuse prestation du beau-frère de mon frère qui s'est permis une petite chanson au ukulélé à propos des mamelons supplémentaires de ce cher Simon. Bon, assez pour les détails.

Revenons aux 30 ans. 30 ans, putain. Je ne veux surtout pas faire peur à mon frère, mais disons qu'il est rendu grosso modo au tiers de sa vie. L'espérance de vie masculine se trouvant quelque peu en dessous des 90 ans, si je me trompe pas, soyons un peu optimiste. Même si on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve, on peut dire sans trop de mal que frérot a amplement d'années devant lui pour voir grandir son adorable petite fille sur le point de marcher.

Et bien franchement, aujourd'hui, je suis plus que fier de ce qu'il a réalisé pendant ses trentes ans. D'habitude, ce sont les parents qui disent ça, mais moi aussi, j'ai bien le droit, tsé. Plus jeune, c'était un grand protecteur de son petit frère, un acolyte précieux, un ami exceptionnel. On m'a souvent conté la fois où en famille, on était allés voir les feux d'artifice à La Ronde et qu'il avait plu des cordes. Et Simon qui s'assurait que son petit frère ne se faisait pas trop mouiller et le serrait fort dans ses bras. Ça avait bien touché l'amie de ma grande soeur.

Des années plus tard, pas grand chose a changé. C'est juste mieux, même. Plus de trois ans de différence, mais on demeure toujours aussi proche. Encore un super ami, un gars que j'ai toujours envie de retrouver et avec qui j'ai beaucoup de plaisir.

Récemment, il a pris un bon congé dans le but de se lancer en affaires. Ça, c'est hot! Il a plein d'idées de développement. Il a l'impression que tout est possible (c'est lui-même qui l'a dit la semaine passée). Je lui souhaite profondément de démarrer quelque chose à son image, c'est-à-dire solide, intelligent et humain.

Je sais que mon frère sait à quel point je l'aime. Peut-être ignore-t-il par contre aussi que c'est une idole pour moi. Il m'inspire. Je le trouve admirable. Pour sa fête, je n'ai pas pris la peine de lui écrire une carte, une habitude que j'ai perdue avec les années. Fidèle à son côté techno, je publie ici un petit mot pour célébrer ce chemin parcouru par une personne vraiment importante dans ma vie. La gentillesse et l'attention particulière dont mon frère fait preuve envers son entourage et les gens qu'il aime méritent bien quelques lignes de blogue. Ce gars déborde d'amour, de tendresse. Il transpire de joie de vivre.

Le temps passe, mais heureusement, il y a des gens qu'on aime qui restent. Et mon frère, je veux qu'il reste pour la vie.

3/19/2013

Production à venir

Je n'arrive plus à écrire de nouveaux messages. Le dernier a été écrit en octobre de l'an dernier. Fuck. C'est beaucoup trop long.

Après les Fêtes, j'avais commencé un billet sur la nouvelle année. Je voulais écrire sur les souhaits que les gens se font, les résolutions et tout ça. Le début d'une année est un moment assez propice pour se fixer des objectifs de vie, qu'ils soient petits ou grands. Quelqu'un m'a dit peu de temps avant le Nouvel An qu'un de ses oncles faisait constamment le même souhait à chaque année à son entourage : de l'équilibre. J'avais écrit quelques phrases sur l'équilibre, c'était quelque chose d'inspirant et d'important, je trouvais. Pis finalement, non, je trouvais que c'était poche. Ou en fait, je ne jugeais plus trop pertinent ce que j'avais rédigé. Alors j'avais tout flushé.

J'avais aussi entamé un texte sur ce qu'il y avait de nouveau dans ma vie. Un appart, des électros et un matelas. Des trucs pas super importants, mais que j'étais quand même heureux d'avoir en ma possession. Mais après réflexion, je trouvais ça vide, poche, pas super intéressant.

Sauf que là, j'ai le goût que ça change. Je sais bien, ça m'est arrivé des tonnes de de fois. Rempli de bonne volonté, je veux rédiger des tonnes de billets. Sur tout : la politique, la bouffe, les comportements humains, les médias, Internet, le bonheur, la vie. Et après quelques jours seulement, j'abandonne. Je trouve que c'est trop de temps. Je manque d'idées aussi. Bref, ça foire.

Faut le dire, c'est vraiment pas évident tenir un blogue. Je parle comme si j'étais un pro du blogging, mais c'est pas ça pantoute. J'ai commencé il y a quelques années déjà, c'est vrai, avant les réseaux sociaux qu'on connaît aujourd'hui. Mais j'ai pas assez alimenté le tout pour que ça devienne important. Ou si peu.

Je ne vous garantis rien. Simplement dire que je pense que ce serait peut-être le fun que je produise plus, genre un billet par semaine, peut-être deux si c'est possible. Ce n'est pas nécessairement énorme, mais ce serait ma contribution à ce merveilleux monde des Internets. Vous n'êtes pas obligé de lire. Je tords le bras de personne.

Bon, c'est assez pour aujourd'hui. À plus tard, je l'espère.