6/21/2011

L'homme qui change les choses

C'est fou comment on peut avoir de la difficulté à mettre à jour cet espace. Je voulais dire ça en partant, alors voilà c'est fait. Maintenant, passons à autre chose.

J'ai suivi un peu les dernières péripéties de Pierre Lavoie. Ce dieu du sport et génie de l'exercice physique réussit vraiment à changer les choses, je pense. Son message passe plus que n'importe quel politicien, journaliste, grande gueule ou militant au Québec.

Sa cause est noble et son histoire personnelle s'avère complètement inspirante. J'ai vu, il y a quelques semaines, le documentaire sur son parcours, intitulé "À toute épreuve". Mes parents l'avaient acheté après avoir vu une conférence de Pierre lors d'un congrès ou je ne me souviens plus trop quel événement. Ils étaient revenus avec le DVD et mon père m'a parlé de Pierre comme d'un gars extraordinaire. Son nom commençait à être de plus en plus connu. Son histoire aussi. C'était il y a quelques années. Depuis, on peut déclarer que Lavoie en a fait du chemin. Seulement au Saguenay il y a quelques années, sa motivation et son énergie ont conquis tout le Québec.

Ce gars-là est tenace comme pas un. Deux de ses enfants sont morts de l'acidose lactique, une maladie héréditaire rare. Ce fut Laurie d'abord, en 1997, puis Raphaël, en 2000. Des épreuves qui ne l'ont pas empêché de se redresser et de réaliser de grandes choses. Le site Internet du Grand défi parle du Défi comme de l'événement santé le plus important de la province. C'est vrai.

Vous en connaissez beaucoup de personnes, vous, qui réussissent à mobiliser tant de personnes? Beaucoup de gens veulent changer les choses. Beaucoup de gens le font. Mais Pierre Lavoie est dans une classe à part, je pense. D'abord athlète phénoménal, c'est un communicateur hors pair et un ambassadeur pour le Québec. Il a une leçon de vie à transmettre et il la véhicule habilement. Porteur d'un message, il cherche toujours à se dépasser et encourage les autres autour de lui à sortir de leur zone de confort. Il ne s'implique pas, il s'investit. Et il croit que c'est ce que tout le monde devrait faire, sans toutefois vouloir donner de leçon à quiconque. Très humble, ce grand humaniste souhaite que tous et toutes deviennent de meilleures personnes, plus en forme et en meilleure santé.

Tout récemment, une étude de l'Institut canadien sur la santé indiquait qu'un adulte sur quatre au Canada est obèse. Woah. Heille, c'est pas rien. Je ne veux pas être platte, mais il suffit de sortir et de regarder autour de nous pour le constater : on est gros. D'abord on mange trop. Mais surtout, on ne bouge pas. Je n'ose même pas imaginer combien ce surpoids et cette inactivité physique nous coûte, en tant que société. C'est un des combats de Pierre Lavoie, qui, ne s'arrêtant pas là, souhaite maintenant s'attaquer à l'éducation des jeunes avec le concours "Aiguise ta matière grise". Non mais quel homme!

Maintenant, supposons un instant que Lavoie se fasse offrir un poste en politique, afin qu'il devienne un jour ministre de l'Éducation, des Loisirs et du Sport, mettons. Est-ce qu'il ferait autant bouger les choses dans cette machine qui prend tant de temps à régler des problèmes? Je ne crois pas. Il est bien là où il est. Il réalise de beaux projets et parvient à changer cette culture du confort et de l'inactivité. Ses gestes ont beaucoup de conséquences.

À présent, il ne me reste plus qu'à bouger et à passer le mot. "Influencer les autres", a dit Pierre à son arrivée à Montréal, dimanche.

En passant, bravo Pierre Lavoie! On te l'a sûrement dit des milliers de fois, mais tu es un modèle.

6/05/2011

Bonnes nouvelles

Il fallait bien qu'on me demande si je continuais d'écrire sur mon blogue pour que j'y retourne.

Oui, oui, je sais, je sais. Ça fait des semaines que je ne vous tiens pas au courant de ce qui se passe dans ma vie, dans ma tête, autour de moi. Il faut se rassurer, je profiterai de plus de stabilité au cours des prochaines semaines.

La raison : ma blonde vient de partir pour le Bénin, en Afrique de l'ouest. Un stage Québec Sans Frontières, avec Oxfam-Québec, jusqu'à la mi-août. Elle est partie vendredi avec les cinq autres personnes du groupe organisé. Pour ceux que ça intéresse, ils ont un blogue qui aborde leur stage : /http://cotonou2011.wordpress.com/

Avant le départ, j'habitais chez ma belle-mère. Ce n'est pas que c'était pas agréable, mais je me sentais un peu moins chez nous que chez mes parents, où je vais rester pour les prochains mois. Plus de stabilité, donc, et plus de temps pour bloguer.

Mon deuxième mois d'emploi au journal La Revue s'achève. Maudit que ça passe vite. Au cours des dernières semaines, j'ai donc pu :
  • Interviewer des candidats aux élections, tous battus par le NPD. Moment où on m'a confié avoir honte des électeurs qui votent pour quelqu'un qu'ils n'ont jamais vu, dont ils n'ont jamais entendu parler et qui ne s'est pas arrêté dans le comté
  • Écrire des textes sur une foule de sujets
  • Me faire demander si j'étais hyperactif, lors d'un dîner entre collègues où je me suis emballé à propos d'un sujet assez banal, me souviens plus lequel
  • Rencontrer plein de monde intéressant, faire des entrevues avec des gens inspirants
  • Admirer ma face sur une carte d'affaires, qui encourage la confession
  • Apprécier ce qui se passe pour moi
Bref, ça va bien. Je vais bien. Faut juste que je me mette plus en forme. C'est dans mes projets, mais je suis conscient que je vais devoir me botter moi-même les fesses. Et physiquement parlant, c'est pas trop évident.

Bon été!