9/27/2010

Ah oui?

Le gouvernement du Québec a choisi d'interdire l'exploration d'hydrocarbures dans l'estuaire du fleuve Saint-Laurent.

Radio-Canada en parlait déjà hier, mais ce lundi, la ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Nathalie Normandeau, en a fait officiellement l'annonce, à Rivière-du-Loup.

Seul hic : la première phrase du communiqué issu de cette annonce. Dur à croire, mais elle manque de mots. La voici :

La vice-première ministre, ministre des Ressources naturelles et de la Faune, ministre responsable du Plan Nord et ministre responsable de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et de la région du Bas-Saint-Laurent, Mme Nathalie Normandeau, a annoncé ce matin qu'à la suite de l'analyse des résultats de la première évaluation environnementale stratégique (EES-1), le gouvernement du Québec a pris la décision qu'aucune activité d'exploration ou d'exploitation pétrolière ou gazière dans le bassin de l'estuaire maritime et du nord-ouest du golfe du Saint-Laurent.

Vous aussi, vous vous dîtes sûrement qu'il manque une finale à cette interminable phrase. C'est ce qui arrive quand tu prends plus de trois lignes de texte à présenter la personne qui fait l'annonce : tu oublies l'annonce. J'ai le pressentiment que quelqu'un au département des communications du ministère, si ce n'est déjà fait, va se faire taper sur les doigts...

9/25/2010

Lucide Pinard

Daniel Pinard est bien plus qu'un gastronome ou un simple vulgarisateur. Excellent communicateur, il était invité à livrer la portion Édito de la pertinente émission Bazzo.tv, diffusée à Télé-Québec les jeudis soirs. Pinard y fait une analyse des plus intéressantes d'une série d'articles du Journal de Montréal, à propos des méthodes peu banales d'une prison de l'Arizona.

La conclusion est d'une lucidité sans nom. L'édito est vers la fin de l'émission de jeudi dernier. Je vous le dis, ça vaut le coup.

9/14/2010

La sortie du mutisme

"Les GP du Pro Tour on été un succès". Il a fallu ces neuf mots, affichés dans le bandeau de nouvelles défilantes du Réseau des sports (RDS), pour me sortir de mon mutisme plus qu'estival. J'étais en train d'écouter la finale du US Open, hier (bravo à Nadal, en passant), quand j'ai vu cette grosse faute apparaître et réapparaître à RDS.

En effet, mon dernier billet date de juillet. Ce n'est pas que je n'avais rien à dire. C'est simplement que je n'ai pas pris le temps.

Après avoir écouté beaucoup de télévision ces dernières semaines, j'en suis venu à la conclusion qu'il n'y a pas beaucoup de révision de texte avant la mise en ondes. À la commission Bastarache, par exemple, que je regarde sur RDI, c'est arrivé à quelques reprises que le texte écrit au bas de l'écran comporte une erreur (on écrit bien "pourraient" avec deux r, et non un seul). Pourtant, ce n'est pas super difficile, il me semble. Pour le peu de texte qu'il y a à écrire à l'écran, les gens de la télé pourraient prendre le temps d'en vérifier plusieurs fois l'orthographe.

RDS est le pire. Pendant un match du US Open, la semaine dernière, on a affiché un tableau dont le titre comprenait le mot "moins". Seul problème, le mot était dépourvu de son "s" final. Poche.

Je ne sais pas trop comment ça fonctionne à la station, mais on aurait pu prendre un petit deux minutes de plus pour que quelqu'un d'autre jette un oeil sur le contenu qui allait être diffusé. C'est la moindre des choses. Je ne dis pas qu'il ne faut pas faire d'erreurs. Et je comprends que ça puisse arriver de temps en temps. Mais des fautes aussi banales que la première mentionnée en début de billet ne méritent pas une si grande diffusion.

Voilà pour la critique. J'espère sincèrement me manifester plus ici durant les prochaines semaines. J'ai décroché un stage en communication chez Stratégies Saint-Laurent jusqu'à la fin de l'année. Il s'agit d'un éco-stage qui comprend un projet collectif environnemental. Pour quelqu'un comme moi pour qui l'environnement est une deuxième peau, ça a l'air pas mal cool, je dois dire.

Je vous redonne des nouvelles. Ciao.