9/29/2009

La mission de Guy

Le président et fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, est parti pour l'espace.

Il s'en va là-bas pour réaliser ce qu'il a appelé une "mission sociale et poétique". Depuis l'annonce de son voyage, il y a quelques mois déjà, que le projet m'intrigue. Outre le fait que le gars a payé un magot de 35 millions de piastres pour voir la Terre de loin, c'est le côté missionnaire qui intrigue.

Laliberté est connu pour réaliser des événements d'envergure. Même le "petit" spectacle gratuit offert dans la ville de Québec depuis l'été dernier est magique. Et que dire de ses partys privés, où il y a tout plein de vedettes, et où l'argent semble couler autant que le vin et le champagne.

C'est pas rien. RDI a fait une émission spéciale, aux petites heures, pour diffuser en direct son départ. Mais à part lire un poème en apesanteur, je me demande encore ce que le richissime au crâne complètement dégarni va nous offrir d'extraordinaire.

Sa cause, l'eau potable, est tout à fait noble. Sans farce, l'homme est assez intelligent pour se préoccuper d'une ressource qui, dans les décennies à venir, sinon les années, s'avérera un enjeu fondamental de la population mondiale.

Par contre, on se demande un peu, encore, ce que fait sa fondation, One drop, de concret. J'ai failli acheter un chandail de One drop alors que j'assistais au plus récent spectacle du Cirque, à Montréal. Mais je me suis ravisé. Sais pas trop pour quelle raison. Je ne voulais pas, je pense, encourager à coup de grandes lettres sur un t-shirt, une chose qui reste, dans une certaine mesure évidemment, une campagne d'image.

C'est quand même 35 millions, son trip. De l'argent, je me dis, qui aurait peut-être pu aller ailleurs. Mais c'est vrai, aussi, que c'est son fric et qu'on n'a pas trop d'affaire à ne pas se mêler de nos oignons. À une plus petit échelle, est-ce qu'on se scandalise de voir quelqu'un rouler en Hummer? Un peu, oui, mais on accepte.

Alors, personnellement, j'ai vraiment hâte de voir ce qui va se passer. Je me pose des questions. Est-ce que tout ça va avoir de l'impact? Est-ce que ça va soulever des mouvements partout dans le monde? Est-ce que cette "mission sociale et poétique" va avoir valu le coup (et le coût...)?

9/25/2009

Noms troubles

Lu dans le cahier du Clap, cinéma spécialisé dans les diffusions internationales à Québec, dans la chronique Livres :

LE CINÉMA À LA PAGE
HELL.COM, par Patrick Senécal, Alire
Eh bien, on peut dire que ce sera "l'automne Pierre Senécal" : un film tiré d'un de ses romans, 5150, rue des Ormes, sera sur nos écrans, et il vient de faire paraître un suspense d'horreur tout à fait réussi.

Trouvez l'erreur.

9/07/2009

J'aime mieux le plombier à salopette

C'était la première de Dumont 360, la nouvelle émission de Mario Dumont. Je l'ai écoutée, par curiosité, juste pour le fun, pour voir, tsé.

J'ai noté que l'ancien chef de l'ADQ semblait chercher du jus là où il n'y en avait pas vraiment... Il avait beau gratter, ça ne donnait presque rien au bout du compte.

Honnêtement, comme premier sujet, celui qui doit puncher et qui doit inciter les téléspectateurs à poursuivre l'écoute et à revenir à la même chaîne le lendemain, on a déjà vu mieux que le Stade Olympique.

Autre chose : Dumont m'a semblé assez loin de ses invités. La madame venue parler de l'abbé porté disparu avait l'air à des lieux de Mario quand elle répondait à ses questions. Une entrevue d'ailleurs qui s'est terminée abruptement avec un "c'est tout le temps qu'on avait" et sans conclusion acceptable.

Mais selon moi, Dumont a quand même un bon talent pour discuter et alimenter à peu prêt n'importe quel débat. Reste à trouver la bonne matière.

Et je lui souhaite malgré tout que ça se passe mieux pour les prochaines émissions. C'est ce qui risque fort bien d'arriver, d'ailleurs.