3/24/2009

Un avenir pour l'info

J'ai vu, mardi de cette semaine, Derrière la toile, le documentaire fait par Jacques Godbout, écrivain et cinéaste, et Florian Sauvageau, prof à l'Université Laval, sur l'information à l'ère d'Internet.

On y parle de journalisme citoyen, de blogues, d'intéraction avec le public, de multi-plateforme.

Le film dresse un portrait de la situation de l'info, cette sorte de transition qui s'est amorcée il y a quelques années, du papier qu'on peut toucher et feuilleter à ce qui se lit sur l'écran d'ordi. C'est vrai qu'avec Internet, tout va plus vite. Les communications, d'abord, mais aussi les démarches journalistiques. Ce qui empêche, peut-être, d'avoir un certain recul par rapport à ce qui est écrit par les rédacteurs.

Et d'ailleurs, parce que ça va trop vite, on peut dire que le film n'a pas pu approfondir certaines questions. Optimiste, Florian Sauvageau voit un bel avenir pour l'information. Reste que le journalisme est en train de subir une belle révolution. S'il est vrai qu'Internet représente un grand bouleversement dans le monde de l'information, on n'a vu que la pointe de l'iceberg, à mon avis. Et ça fait longtemps, à mon avis, qu'on s'en va vers autre chose que le journalisme traditionnel, tel que l'a connu Sauvageau et mon prof Jean-Claude Picard.

Le film Derrière la toile sera présenté, si je ne me trompe pas, l'automne prochain à Radio-Canada.

Deux choses :
  1. Pierre-Karl Péladeau, le grand boss de Québécor, livre des réflexions intéressantes dans le film. Mais bon dieu qu'il a une posture de dg : bien évaché sur son sofa, la ville de Montréal en arrière-plan, ça fait un peu fendant...
  2. Richard Martineau aussi fait quelques commentaires. J'étais curieux à savoir la fonction qu'on allait inscrire, juste à côté de son nom. Chroniqueur. D'ailleurs, lui-même le dit dans le film : "Je ne suis pas un journaliste", affirmant qu'il se sert de l'actualité pour se faire une opinion.

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J'ai longtemps pensé que les lock-outés du Journal de Montréal étaient braves et, en somme, de bonnes personnes. Il faut croire, par ce texte, de Martineau d'ailleurs, que mes impressions n'étaient pas tout à fait exactes. Ouf, ce n'est pas trop beau, finalement.

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