1/31/2009

Entre vous

J'ai pas mal zappé mercredi soir, juste avant mes amis préférés, à neuf heure, à Radio-Can.

J'écoutais trois entrevues en même temps à la télé. La principale, celle que j'écoutais plus assidument, sans en manquer une seconde, c'était celle de Martin Matte aux Grandes Entrevues, sur l'excellent ArTV. La deuxième, celle de Stéphan Bureau aux Francs-Tireurs, avec Lagacé (que j'ai enregistrée). Et finalement, Monsieur André Sauvé, l'unique, s'est ajouté à Canal Vox.

J'adore les entrevues. C'est la raison pour laquelle j'aime bien les talk-shows. Et aussi pourquoi je ne raffole pas des prestations musicales dans les talk-show, parce que des fois, justement, on n'interviewe même pas l'artiste.

Qu'importe, ils étaient là à se faire questionner. Et je me disais que c'était bien cool tout ça. Ils vont à ces shows-là, à part de la promo, pour répondre à des questions et livrer des réponses parfois vraiment intéressantes.

Tout dépend, évidemment, des questions qui sont posées. J'avais un cours, la session passée : collecte de l'information. Essentiellement, c'était un cours sur les entrevues. J'en ai fait avec quelques personnes. D'abord un monsieur qui faisait un site pour la fin du 400e de Québec. C'est ici, pour ceux qui n'ont pas vu. Puis, avec un artiste qui a son site ici. Ensuite, avec une planificatrice financière, pour parler de la crise économique. Finalement, avec le président de l'association des étudiants musulmans de l'Université Laval.

J'ai eu de pas pire notes. Je me disais aussi que pour qu'une entrevue dure une heure, elle doit être bien préparée. À la télé, mercredi soir, c'est fou comme les questions étaient bonnes, avec juste ce qu'il faut de surprise, d'audace et de curiosité. Elles permettaient vraiment aux invités de développer leurs idées. C'était du bonbon aux oreilles.

Un jour, j'aurai mon talk-show, je le sens. Et il n'y aura pas de prestations. Juste du blabla. Je pense que tous les gens ont des choses intéressantes à dire. Ou sinon, il est bien, du moins, d'extirper un peu de jus de chaque personne.

1/15/2009

Toujours raison

Obstiné, je le suis.

Entêté dans ses idées, dans ses opinions, dit Larousse. J'aime bien avoir raison, ça c'est vrai. Mais en fait, ce que je désire le plus, c'est qu'éclate la vérité. Il n'y a rien de plus agaçant lorsque des faussetés ou des mensonges sont dits, peu importe le sujet.

Cela dit, je tiens à dire il est très difficile de me faire affirmer des choses qui ne sont pas vraies. Et lorsque quelqu'un ose dire que ce que je viens de dire n'est pas vrai, alors il se peut que les esprits s'échauffent. Amicalement, bien entendu.

Un exemple tout simple. Beauté était en train de chanter une toune de Vallières, tantôt, Le repère tranquille. "Et si tout s'évapore. Et tout tient à un fil. T'es l'étoile, t'es le phare, t'es mon repère tranquille."

Je l'ai juste regardée drôle au début. "Euh, c'est parce que non, c'est pas ça, la toune." Mais, tsé, juste pour le fun, parce que j'aime insister et niaiser un peu. Il n'est pas question de débats d'idées, mais plutôt de petits détails. En réalité, j'adore jouer à ce petit jeu de la personne qui rectifie et qui fait comme si elle connaissait tout. C'est dans ma nature, faut croire.

"Qu'est-ce que t'as dit?"

"Et si tout s'évapore. Et tout tient à un fil. T'es l'étoile, t'es le phare, t'es mon repère tranquille."

"Il y a une petite erreur, j'ai bien peur."

"Ben non, c'est ça, là. Regarde : le thème de la phrase, c'est la lumière. L'étoile. Le phare. Ça se tient, alors c'est ça."

"Ben, j'pense bien que c'est le port qu'il dit, ma belle."

Sûr de mon coup, je voulais déjà gager. Et quand je suis sûr, c'est bien rare que j'aie pas raison. Par contre, quand faute de ma part il y a, j'avoue. Que l'on me corrige, pas de trouble, dans le mesure où c'est vérifiable par exemple. C'est peut-être un détail, mais c'est quand même important. Tout le monde se trompe, tout le monde fait des erreurs. Évidemment, certains en font moins que d'autres. Moi, par exemple...

L'important, c'est que tous sachent ce qui est vrai, point.

Il ne s'agit pas ici de sujets ou d'informations que la personne, peu importe qui, ne sait pas. Je veux dire, c'est pas du tout comme si une personne me demandait comme ça une question du genre c'est quoi la capitale de tel pays où qui est président de telle entreprise. Si une chose est bien vraie, c'est qu'on ne sait vraiment pas tout dans la vie.

Sauf que dans ce cas-ci, Beauté pensait bien qu'elle prononçait les paroles exactes, alors que j'avais bien raison (eh oui, quelle surprise). On a vérifié dans le livret des paroles. Bingo! C'était "port".

À ce moment-là, ça fait toujours un peu drôle de voir la réaction de l'autre. Frustration, déception, colère. C'est sûr qu'être à sa place, j'aurais pas été content. Mais que voulez-vous, on peut pas toutes les avoir...

Juste pour le fun, à partir d'aujourd'hui, je me pars un jeu personnel. À chaque fois qu'il y aura confrontation d'orgueil, si on peut appeler ça de même, sur un fait ou une donnée quelconque, si la victoire est de mon bord, je me donne un point. Après une semaine, je ferai le décompte.

Je prévois déjà la retentissante victoire par blanchissage sur tous les autres.

1/14/2009

Amenez-vous!

À neuf heures, ce soir, je serai fin prêt. Je serai prêt à les voir se mouvoir sur mon écran de télé, en compagnie, possiblement, d'un sac de croustilles. Le froid à l'extérieur sera loin derrière dans ma tête.

Mais surtout, je suis fébrile à l'idée de les voir affronter leurs pires démons, réels ou fictifs, intérieurs ou non.

Je ne sais pas du côté d'autrui, mais personnellement, j'ai vraiment hâte de revoir P.-A., Rémi, Carlos et Steve à l'action ce soir. Parce que c'est le retour des Invincibles, chers amis.

Après plus d'un an d'attente, si je ne m'abuse, les quatre comparses sont de retour. Et si on se fie à la bande-annonce, ça promet beaucoup. Je ne vais pas en manquer un seul, certain, quitte à en enregistrer.

J'ai changé mon fond d'écran pour Magellan, le superhéros représentant Steve. Fan des Invincibles sur Facebook aussi. Pour la simple raison que cette série, je sais que ça va être bon jusqu'à la dernière seconde.

Plus, la chanson titre, je l'ai tout le temps dans la tête, et c'est une toune parfaite pour le air guitar.

À nous cinq, les gars!

1/07/2009

2000 neuf

Il est peut-être un peu tard pour parler des résolutions pour l'année qui s'en vient, mais bon. Les premiers jours de janvier sont pour moi le moment de faire bien des choses.

Faire le point sur ce qui s'en vient pour moi, ce que j'appréhende, ce que j'entrevois. On est jamais trop certain de ce que l'on veut pour nous, selon moi. Cette année, je la vois très belle. Elle s'annonce très bien, sans farce. De beaux moments en perspective, avec des gens que j'aime. Et des études dans un domaine passionnant.

Par ailleurs, les débuts d'année sont aussi des moments propices à certaines réflexions personnelles. Réfléchir sur mes actions et mes façons de voir la vie. Un espèce de bilan de parcours. Qu'est-ce que je voudrais améliorer chez moi, les choses à éviter. Bref, que devrais-je améliorer pour être une meilleure personne?

Ce n'est pas une question simple. Par contre, c'est, à mon avis, dans cette optique que doivent être développées les résolutions annuelles. Et pas des résolutions en l'air, comme peuvent l'être certaines paroles de politiciens. De vrais buts, aussi simples soient-ils.

On y va selon ce qu'on est capable de donner. Il y a les classiques : arrêt de tabagisme, plus de sports, perte de poids. Dans la mesure où elles sont réalisables et qu'il y a de la volonté de la part des personnes, on peut affirmer que bien des choses sont possibles.

Plus largement, qu'est-ce que je peux faire pour améliorer le monde? Le monde, une belle grosse affaire, ouais. J'aimerais plus de solidarité, d'amour et de paix, mais ce serait trop en demander, je crois. J'ai bien aimé la résolution de la blonde de mon cousin, qui désire, cette année, utiliser le plus possible des sacs réutilisables quand elle achète. De mon côté, juste de dire aux gens que j'aime que je les aime.

Mais qu'est-ce qu'on peut se souhaiter, collectivement? Plus d'engagement, peut-être bien. C'est une belle chose que de s'impliquer dans une cause qui nous tient à coeur, peu importe laquelle. Un projet un peu gros, avouons-le, mais bien envisageable. On est bien nombreux, moi le premier, à s'attarder à notre propre personne. Se donner du temps pour s'intéresser et aider ceux qui nous entourent, il me semble que ce serait pas pire.