12/30/2008

Une année pour Québec

Je m'étais inscrit sur le site 400 ans-400 blogues. Un espèce de happening sur le Web souhaitant que le plus de blogueurs discutent de la ville de Québec, et de son avenir, avant d'entrer en 2009. Alors voici. C'est pas long, mais c'est ça qui est ça.

Je ne me considère pas vraiment un citoyen de la ville de Québec. À vrai dire, ça fait à peine quelques mois que je vis là, officiellement. Alors ce sera ma résolution pour 2009. Premièrement, sortir. Puis, explorer. Pour finalement : admirer.

Québec est une ville formidable. Meilleure que Montréal? Je ne sais pas. De toute façon, je ne voudrais pas créer de remous en disant que la ville de Tremblay est supérieure à celle de Labeaume. Inutile de comparer, de toute façon.

Je souhaite simplement que Québec réalise encore de belles choses, comme elle l'a fait en 2008. Je n'ai rien vu du 400e, mais je suis sûr que c'était cool. Autant Montréal a ses festivals, Québec peut bien avoir quelques festivités et célébrations annuelles. Des spectacles, j'en voudrais d'autres. Et cette fois, je vais y aller.

C'est vraiment pas une question de compétition, de savoir laquelle des villes est meilleure. On s'en fout. Le temps est au partage des événements et des emplacements. S'il y a quelque chose d'intéressant, peu importe où, allons-y donc.

D'ailleurs, Trois-Rivières célèbre son 375e anniversaire l'an prochain. Et Gaspé, son 575e.

C'est à leur tour de se faire voir.

12/15/2008

La colléolite

On m'a demandé que pouvait bien être cette chose, alors je réponds. La colléolite survient lorsqu'on ne veut pas se lever, peu importe la raison. On est littéralement collé au lit, sans énergie pour se redresser d'une position horizontale confortable. Les yeux fermés sont optionnels.

L'expression vient d'une chanson de Marc Déry, La cabane à Félix. Les paroles, sauf erreur, sont de Daniel Bélanger.

Maudit enfer qu'est-ce qui m'arrive
J'ai pus de jus je te dis
Chu dans une drôle de fit
J'habite un lit ma blonde c'est un livre
Ma vie n'est plus qu'une vulgaire colléolite

J'en ai souffert la semaine passée, sévèrement. Aujourd'hui, c'est pas mal moins pire. Sauf qu'il y a toujours des risques de rechute, surtout en passant des soirées devant la télé.

Je ne suis pas un spécialiste, mais je crois bien que la colléolite peut affliger n'importe qui. Suffit d'avoir un léger manque de motivation, un peu de fatigue, un espace douillet et quelques affaires qui nous dérangent, des travaux scolaires par exemple. Et puis on se laisse aller.

C'est quand ça dure plusieurs jours que ça devient problématique.

Que faire pour s'en sortir?

Se botter le popotin, rien d'autre. Un bon coup de pied dans le derrière. Sauf que quand on regarde où ça peut mener, ça fait vraiment moins mal. Survient alors une satisfaction relative.

12/09/2008

LJH : De l'énergie à revendre

Louis-José Houde. Les présentations ne sont plus à faire : il est connu de toutes et de tous. Après un premier spectacle fort populaire, son deuxième, Suivre la parade, ne manque pas de surprendre et de faire rire par son contenu bien personnel.

En pleine forme, vêtu d'un chandail à quelques paillettes et d'un jean, l'homme s'est présenté sur les planches de la salle Albert-Roussea, à Québec, prêt à livrer la marchandise.

Malgré plus de 200 représentations de ce deuxième spectacle, LJH ne se montre pas du tout la langue pendante. À le voir sur scène, il est évident qu'il veut donner un bon spectacle. Et qu'il apprécie son public. D'ailleurs, il se livre à l'occasion à des improvisations avec les spectateurs, qui l'écoutent attentivement. Des remarques cocasses par-ci, par-là. Des parenthèses qui s'ouvrent le temps de quelques commentaires sur les retardataires.

Chose certaine, on ne s'ennuie pas une seule seconde à l'entendre nous raconter ses péripéties. Dans le sud comme en camping, ces aventures, ou mésaventures devrait-on dire, méritent éclats de rire et applaudissements.

Cela dit, l'humoriste reste fidèle à ses forces, les mêmes qui nous ont fait tant apprécier son premier spectacle. Des observations du quotidien, des détails que lui seul est capable de remarquer et de raconter d'une manière on ne peut plus originale et rafraîchissante, dans la plus totale banalité. Loupe à la main, il observe, scrute et dénote les actions des gens ordinaires. Avec un style pareil, le grand Houde rejoint assurémment tout le monde.

Bien qu'on s'esclaffe à plusieurs reprises, on aurait apprécié qu'il aborde des aspects différents, qu'il explore d'autres avenues que celles déjà visitées dans son spectacle éponyme. Car si un humoriste fait son spectacle pour enchaîner les gags, il n'en demeure pas moins qu'il est avant tout un conteur. Pour cela, un fil conducteur, supporté par de bonnes histoires, s'impose. Malgré des bouts de spectacle où ce fil se fait plus prenant, certains numéros ne sont pas en mesure d'embarquer le spectateur et de lui faire vivre l'action décrite, pourtant avec doigté. Un léger manque de fluidité : voilà la critique principale qu'on pourrait émettre à propos de Suivre la parade.

Louis-José demeure simple et original malgré tout. Franc et sincère, il aborde des sujets plus délicats, comme le divorce des ses parents et l'avortement de son ex-copine. À ces occasions, il en profite pour s'exprimer et révéler davantage le fond de sa pensée, un élément de son spectacle qui gagnerait à être exploité. On ne voit aucun mal à proposer un humour léger qui ne brasse pas du tout la cage. On apprécie toutefois plus personnel, plus engagé.

Reste que le tout vaut entièrement le détour. On prend un plaisir assuré à voir un Louis-José Houde talentueux s'amuser autant que les spectateurs. Très à l'aise sur scène, celui qui a abandonné la musique alors qu'il était au Cégep peut certainement compter sur d'autres bonnes années. Grâce à son charme, il réussira à faire craquer tout le Québec. Cette petite boule d'énergie au crâne de plus en plus dégarni n'a pas fini de faire du bruit.

12/04/2008

Distributrices

Depuis deux années, je suis un vrai adepte de ces amies de cafétéria. Je préfère de loin les mini qui fonctionnent aux trente sous. Moins généreuses, mais moins voleuses que leurs cousines, plus grandes qu'elles. Les mini sont parfaites pour donner un peu de répit à l'estomac gargouillant.

J'ai un faible pour les petites boules rouges sûres. Elles râpent un peu le palet lorsque leur enrobage plus ferme est dissout dans la bouche, mais c'est ce qui me plaît. Par leur goût, elles surpassent toutes ses voisines friandises, que celles-ci se trouvent dans un bocal à gauche, à droite, au-dessus ou en-dessous. Je les ai pas mal toutes essayées, je pense. Jamais été fort sur tout ce qui est noix, à moins qu'elles soient enrobées de chocolat. D'ailleurs, les canneberges dans le chocolat, qu'il soit noir ou blanc, sont pas pire.

On nous offre même parfois la possibilité d'utiliser un gobelet pour transporter nos précieux bonbons. Mais je ne l'ai jamais pris.

Donc, plutôt que de payer plus d'une piastre et demie pour un mal de coeur parce que j'ai trop mangé pour une faim aussi minime, pensons mini distributrices.

Ne les laissons pas seules. Elles existent et méritent une attention.