8/07/2008

Bébitte bouffe petites boules

Tout a commencé par une belle journée de juillet. Je naviguais paisiblement sur cette belle toile, me promenant telle une abeille qui butine ses fleurs favorites. Alors que j'en étais à celle de Dominic Arpin, je prends conscience d'une petite controverse autour d'une blague de Mike Ward. Désirant en savoir davantage à ce sujet, je me retrouve sur le site de l'humoriste. Après m'être rassasié de détails plus ou moins croustillants sur l'histoire, à mes yeux tout à fait aberrante en passant, j'aperçois bien malgré moi la section arcade du site. Le vieux gamer en moi ne mit pas grand temps à fouiller le coin.

S'en est suivi un élément déclencheur. Pourquoi pas une petite partie de Monsieur Pac, me dis-je si bêtement, sans savoir qu'une seule joute à ce classique et mastodonte des jeux vidéo accaparerait une bonne partie de mes prochaines fins de soirée, considérant la dépendance que cela peut entraîner.

J'ai joué bien des fois. Parfois, j'atteignais les 20 000 points, pour, la partie suivante, en récolter moins de 10 000. Pas mal, je me disais. Assez rapidement, j'ai développé une certaine stratégie, bouffant petite boule par dessus petite boule, et quelques fois des fantômes. Puis, à quelques reprises, c'était dans les 40 000. Hey, wow, pas pire, ça! Et comme ça, sans relâche, j'entraînais ma bestiole ronde à savourer de plus en plus de points blancs.

Jusqu'à ce que les points s'accumulent sans que je ne me rende à une mort certaine. Jusqu'à ce que...

81 520.

Aujourd'hui même, à tout près de 21 h 35, heure avancée de l'Est, c'est arrivé.

Je vous mets au défi. 81 520. C'est mon plus haut score, que je vous propose de battre. Ce n'est pas une farce, c'est vraiment sérieux. En fait, tout dépend du sérieux qu'on y met pour se défoncer à gober des crottes blanches. Il m'a fallu bien des parties, et bien des soirées, je ne le cache pas.

Je vous avertis tout de suite, vous ne gagnez rien si, toutefois, un ou une parmi vous me surpassait. Juste, et simplement, un bel et fort louable honneur.

8/03/2008

No news...

Je me fais bien rare ces temps-ci. Vous l'avez sûrement remarqué si vous êtes le moindrement ce qu'on pourrait appeler un lecteur régulier.

Sais pas trop pourquoi. Des explications, bien souvent, j'ai de la difficulté à en fournir. Peu importe la situation, les circonstances ou le contexte. Même s'il y en a fort probablement à chaque fois.

Ce n'est pas par manque de temps, ça, certain. On peut rayer cette raison de la liste tout de suite. J'aurais pu écrire 3 billets par jour au rythme auquel je vis ces derniers jours.

Mais me tente pas. Ou veux pas. Mais pourquoi donc? Je lis les autres, bien évidemment. C'est ma drogue quotidienne. De mon côté, je m'abstiens. Je me retiens. J'hésite et je laisse vide. Je me dis par contre qu'eux, s'ils se donnent la peine d'écrire un petit quelque chose, je le devrais bien aussi. C'est du Give and take. Mais dedans de caboche, pensées et réalité diffèrent parfois.

Peut-être à cause du manque d'action. Ils n'arrêtent pas de dire ça à la radio, à la télé, dans les papiers. Des nouvelles, de l'action, des choses qui se passent, il y en a moins l'été. Alors on parle de pas grand chose. On invente de la pertinence là où, ordinairement, il n'y en aurai pas du tout.

Pourtant, si on compare à la vie étudiante, pas vraiment de différence, en y pensant bien. C'est juste que là, c'est le beat, l'atmosphère. Il pleut, c'est gris. C'est les vacances. Des congés. La discipline est toute autre dans ces moments, et la régularité, totalement absente.

Suivant cette logique, c'est donc dans quelques semaines que vous aurez des choses à vous mettre sous la dent. Après le voyage, donc. Myrtle Beach, et après, j'essaierai de satisfaire ceux qui s'ennuient, ceux qui en demandent davantage. Reste que, présentement, le goût de publier revient un peu. C'est juste que, pas de contenu, aussi médiocre peut-il s'avérer. Oui, oui, bien des choses que je pourrais raconter. Mais ne vois pas l'intérêt à les partager. Parce que veux que ce soit bien, trop bien peut-être. Parce que n'y vois pas de pertinence en la chose. Ou bien parce que pas à mon goût. Ou alors parce que bien des raisons.

Pourtant, rien raconté de bien intéressant depuis le tout début. Que du je me moi, des détails, des impertinences et des banalités à l'état pur. Intéressent un peu, à ce qu'on dit. Qu'importe. En suis à revoir ma démarche, à repenser la vocation de ce lieu.

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. C'est ça qu'on dit. En anglais : no news, good news. Je me permets une adaptation. No news... bad tout court.

Point.