1/13/2008

Pot

C'est mon agenda qui me l'a annoncé. 14 janvier 2008 : début de la session d'hiver 2008. C'est aujourd'hui même.

Pierre Lalonde, ta toune, tu peux arrêter de la chanter, mon vieux... Ce n'est plus le temps...

Je me suis pas mal calmé, cybernétiquement parlant, pendant les vacances. J'allais seulement voir mes courriels de temps à autre. On était loin du quatre fois par jour auquel je m'étais habitué cet automne.

Les vacances sont bel et bien terminées, alors il faut reprendre le beat des cours et de l'école. Chose jamais facile, dans mon cas.

Toutefois, je suis bien content de retrouver les touches, l'écran et les mots... un bon retour.

Alors, question de confirmer que je n'étais pas mort ni même en état d'hibernation ces dernières semaines, faisons un pot sans qu'il soit pourri.
  • Je me suis gavé dans les buffets. À chaque année, je n'y échappe pas. Je me mets même bien souvent juste à côté des plateaux de bouffe. Je ne sais pas si j'ai engraissé, mais c'est officiel : je prends un break des couronnes de petites crevettes, de pains fourrés ainsi que de sandwiches sans croûte.
  • J'ai joué. À Probe, vieux jeu créé par Parker Brothers il y a plus de quarante ans. Deux fois plutôt qu'une. À la Wii, un peu. À d'autres jeux aussi. Je me suis bien amusé. Avec ma famille, avec ma blonde, avec sa famille. J'aime bien les jeux de société.
  • Je me suis fait charcuté le dos. L'épisode du dromadaire est terminée. On m'a enlevé mon kyste la semaine passée. Ce qui fait qu'aujourd'hui, je vous parle avec du nylon de l'autre côté de mon torse poilu. Première expérience pour moi. Se faire jouer dans le dos, personne n'aime vraiment ça. Surtout quand c'est avec un scalpel et des pinces.
  • J'ai reçu des cadeaux. J'en ai donné quelques-uns. J'ai remercié tout plein de personnes.
  • J'ai fait pleuré des gens en leur écrivant de belles cartes touchantes. Depuis quelques années, je fais ça. J'écris des mots, plus qu'un, pour chaque membre de ma famille rapprochée qui, cette année, s'est agrandie d'une personne. Je prends le temps de leur dire que je les aime, pourquoi il en est ainsi et je leur exprime mes plus beaux voeux. Une petite pensée, ça fait jamais de tort.
  • On m'a fait pleuré en m'écrivant une belle carte touchante. Beauté a écrit quelque chose de bien poignant qui m'a donné des airs de veau pendant quelques instants devant la belle-famille. Ils n'ont pas compris les dernières phrases du message : j'avais la voix remplie d'émotion.
  • Raquette et party à Sainte-Adèle, dans les Laurentides, avec des amies de ma douce. Bière et vin, discussions fort plaisantes. 6 bouteilles vides ENCORE dans ma valise de char. On a juste le goût de rien faire de trop sérieux en vacances, même quand il s'agit de rapporter un six-pack d'Unibroue à l'épicerie. Je vais le faire demain, promis.
C'est pas mal ça. Reste à m'adapter, rapidement si possible, à un rythme de vie plus normal. 3 repas par jour, se lever tôt et bouger un peu plus.

Il est une heure du matin. Tiens, tiens, c'est vrai. J'ai un cours à 8 h 30 demain, moi.

"Tiens, salut, lit de chambre. J'espère que tu ne t'es pas trop ennuyé."

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