1/31/2008

Les robineux

Pour la grande majorité, j'ai de bons souvenirs de mes enseigants. En particulier de Monsieur Roch, un prof d'histoire bien intéressant que j'ai eu durant mes années d'enseignement secondaire. Il était vraiment fasciné par sa matière. Mieux, et surtout, il nous apprenait à nous rendre compte du monde qui nous entoure. Lors des premiers cours avec lui, je le trouvais un peu mêlant.

De quoi? De qui? La quoi? La souveraineté? René Lévesque? Euh, ça me dit quelque chose, mais pas trop.

Que ce soit en abordant l'actualité ou en nous demandant d'interpréter des caricatures, il y avait dans ses yeux cette flamme, cette étincelle, ce bouillonnement de passion. Des journaux, il en feuilletait chaque jour, ses doigts noircis d'encre alors qu'il barbouillait de schémas plus ou moins compréhensibles le tableau noir. Un bon prof, oui.

Une autre chose, en apparence assez banale, préocuppait Monsieur Roch. Il s'occupait de la gestion des cannettes à l'école. Le boss de la récup! Et à l'Académie Antoine-Manseau, ce n'était pas rien : un gros projet. L'aluminium, ça lui sortait par les oreilles! Si je ne m'abuse, je crois même qu'il avait réussi à faire en sorte que notre école se voit remettre 10 cents par cannette plutôt que 5. Les montants recueillis servaient à l'achat de nouveaux volumes pour la bibliothèque. Une belle cause, il va sans dire.

Alors que j'étais membre de l'équipe de badminton de l'Académie, les entraînements avaient lieu après les cours. Il fallait donc rester à l'école, étudier et manger dans la cafétéria avant d'aller se pratiquer en soirée. Pendant ce temps, alors qu'il n'y avait plus aucun élève dans la cafétéria, Monsieur Roch faisait son apparition. Et il était parti : il faisait sa tournée des poubelles. Mon coéquipier de double trouvait ça dégoûtant.

À première vue, fouiller dans les vidanges, il n'y a rien de reluisant là-dedans, c'est vrai. Mais moi, j'admirais beaucoup le geste. Je trouvais ça beau. De le voir s'affairer à retirer les Pepsi et les Sprite des sacs, parfois dégoulinants, et de les foutre là où il fallait les mettre, ça m'inspirait. Il nous saluait au passage, nous adressait parfois la parole et puis il passait à la poubelle suivante. Il n'allait jusqu'à y plonger le bras en entier, mais la motivation et la volonté de bien faire étaient palpables. Je vous dis, à en faire rêver. Une belle poésie de boisson gazeuse!

Ces derniers temps, à chaque fois que je vois une poubelle, en passant à côté, il faut que je regarde dedans. C'est rendu plus fort que moi. Il faut que je le fasse. S'il y a des contenants recyclables à la surface, je les prends et je les mets aux endroits appropriés. Pas de farce. Je suis à ce point obsédé par le carton, le verre, l'aluminium, le papier...

Ils me font sentir moins coupable, et cela pour une bonne raison : je fais ma part pour la planète, la mienne comme la vôtre. Dit comme ça, ça sonne hyper snob, voire pèteux de broue, mais c'est un peu (pas mal) ça, en fait. Personnellement, je crois bien faire mon possible.

Et vous, le faites-vous?

1/24/2008

Sous le costume

Les mascottes me font rêver. Elles sont pour moi le plus joyeux des retours en enfance. Petit, j'allais toutes les voir : je n'en manquais pas une seule. À Disney, mes parents devaient patienter de longues minutes parce que là-bas, elles fourmillaient et moi, je leur courais après. De Tic et Tac jusqu'à Donald Duck et Goofy, elles étaient toutes là. Je suis même à peu près certain qu'un moment donné, un des bonshommes était tanné que je le colle. Heureusement, grâce à son costume, il pouvait fulminer sans que je ne m'en aperçoive. Mon chandail Louis Garneau délavé sur le dos, j'y mettais alors toute la gomme, mes bras entourant le toutou géant, ma tête bien accotée sur sa poitrine.

Passer ses journées à donner des câlins et à faire des tatas, il me semble que ça remplit bien une journée. Bon, c'est vrai que tu dois suer pas à peu près là-dedans, mais juste une journée, pour le fun.

J'aime bien celle d'Opération Nez Rouge, avec ses gros bois de chevreuil. Cette dernière encourage une très bonne cause. En ce sens, elle se démarque de Youppi et compagnie. Il y en a un costume, par contre, à l'intérieur duquel jamais je n'oserais mettre les pieds. C'est le bonhomme Kool-Aid, beaucoup trop risqué. Imaginons cela quelques secondes.

Dans son logement, Bonhomme Kool-Aid a droit à un ventilateur qui permet de garder la forme du contenant, que celui-ci soit à saveur de punch aux fruits ou de raisin. Comme tout être humain, il lui arrive d'avoir une sale envie de péter. Après ledit gaz, l'odeur a mis très peu de temps à se propager à l'intérieur de la boisson gonflable. Heureusement, Kool-Aid s'en est sorti : un petit garçon l'a vu et s'est précipité sur lui pour ensuite lui donner une grosse caresse.

Avec la pression de la caresse, il y a eu des fuites. Malgré l'insulte (­­­-Petit garçon : "Ouach, bonhomme, tu pues!"), l'amuseur public a évité l'asphyxie de quelques secondes.

1/22/2008

Géométrie du pain

Je croyais que c'était une croyance enfantine, une fantaisie totalement passagère. J'étais certain qu'il s'agissait d'une frénésie des premières années, d'un engouement qui avait fait son temps.

Mais non. Du tout.

Ce midi, j'en ai eu la preuve et j'ai maintenant la conviction qu'un sandwich coupé en deux de façon diagonale (de manière à obtenir deux triangles de sandwich) a un meilleur goût.

Vous l'essaierez et m'en donnerez des nouvelles.

Bons lunchs!

1/20/2008

Le millepatte sur un nénufar

C'est un peu long, mais bon, ce sera ça de réglé.

D'entrée de jeu, vous savez quoi? Mon titre ne comporte aucune faute d'orthographe. En effet, la nouvelle orthographe permet ce genre d'écrits. Il y en a plein d'autres : août et boîte ne nécessitent plus d'accent circonflexe; on peut écrire assoir et chauvesouris, sans trait d'union.

Voilà pour l'introduction. Ma très chère re m'a envoyé un courriel en fin de semaine, me signalant qu'une coquille s'était glissée dans mon dernier billet. Je la remercie chaleureusement.

La session passée, j'étais en équipe avec des filles. Une en particulier n'aprouvait pas le fait que les fautes dans les travaux écrits nous fassent perdre tant de points. En particulier, un cours d'introduction y allait de 5 % la faute, jusqu'à concurrence de 0. C'est vrai que, la première fois que j'ai vu ça, ça m'a surpris. Le département de communication a comme politique de soustraire jusqu'à concurrence de zéro. Alors la pauvre fille se plaignait qu'elle n'avait pas de bonnes notes à cause du français. Elle trouvait ça ridicule, clamant le fait que tout le monde fait des erreurs.

D'un certain point de vue, elle n'a pas tort. Sauf qu'elle oublie quelque chose. Elle étudie en communication publique. Il est là tout le problème. L'effort doit être au rendez-vous : il faut, lorsqu'on a de la difficulté à ne pas faire de fautes, y rémédier (dictionnaires, cours de français, etc.).

D'un autre côté, je le comprenais aussi. Son travail était peut-être très bien, mais elle se ramassait avec une note sous la moyenne qui frôlait l'échec. C'est vrai que c'est un peu platte. Bien honnêtemment, elle n'est pas très bonne en français : elle fait énormément de fautes. Et elle n'est pas la seule. Un exemple : toute l'équipe, moi compris, s'est obstinée pendant cinq minutes à déterminer si l'expression "faire partie" prenait une "e" ou non.

Croyez-le ou non, mais j'étais le seul parmi les quatre à affirmer que oui, il fallait mettre un putain de "e"! Les autres n'étaient pas certaines, elles souhaitaient attendre qu'on vérifie. Ça me frustrait un peu, je l'avoue. En fait, je trouvais ça plus désolant et décevant. Les filles étaient rendues à l'université et ne savaient pas encore des concepts de base du genre. C'est assez, permettez moi de le dire, ordinaire.

De nos jours, on serait tenté de dire que plus personne n'accorde d'importance à la langue. En cette ère où la communication doit prendre le moins de temps possible, on ne s'attarde plus à notre langue. Désolant, que je disais.

J'accorde, à mon avis, une belle importance à mon français. Lorsque je m'exprime de manière fautive, je me corrige le plus souvent possible. Je me permets, à l'occasion, de reprendre les autres aussi. Même si ça les dérange, je le fais. Par principe, par réflexe aussi. Ça m'a toujours agaçé d'entendre des expression erronées. Même Bernard Derome dit "comme par exemple" au Téléjournal, expression qui constitue, comme bien peu de gens le savent, un pléonasme.

Par contre, je ne crois pas, oh que non, affirmer que je ne fais jamais d'erreurs. Déjà, mon frère, comme ma mère l'a fait cette semaine, m'a ramené à l'ordre. Il l'a fait pour m'aider, c'est tout. Et vous avez bien le droit de le faire. Je vous encourage.

Sauf que, et c'est bien vrai, je trouve que des formulations sont simplement "plus mieux" lorsqu'écrites ainsi. Des "je sais pas" sans "ne" ou bien d'autres expressions plus québécoises. À mon avis, les mots empruntés de l'anglais (toast, kit, lift, etc.) ajoutent également quelque chose au texte, le rendent plus naturel, plus vrai, plus près de nous. J'adore aussi les néologismes. J'en utilise plusieurs.

Et je ne suis pas de ces pointilleux qui corrigent les "il y a du monde" pour "il y a des gens" ou qui ne cessent d'horripiler leurs poils lorsqu'ils voient une quelconque erreur dans un texte.

Toutefois, des "plus pire", ça dérange un peu.

Tout dépend du contexte, vous aurez compris. Une pièce de théâtre écrite en joual, je n'ai rien contre. Sauf qu'une erreur commise dans une dictée ou lors d'un reportage sur l'actualité politique à la télévision, j'accepte moins.

Voilà, j'ai fait, le temps de quelques minutes, à ma manière, mon petit chiâleux. Denise Bombardier, version masculine et beaucoup plus sympathique. On y prend plaisir, vous savez!

1/18/2008

Ha ha ha

Une journée sous le signe de l'humour aujourd'hui. En attendant de me faire jouer dans le dos, avec des ciseaux cette fois mais encore par un docteur, j'ai terminé Mets-le au 3!, petit bouquin écrit par Louis-José Houde.

Je l'avais demandé à Noël. Le contenu est assez minime, mais le contenant impressionne. Plus précisément, le livre est très beau et renferme le texte intégral de son spectacle, additionné de plusieurs petites pensées, ainsi que des chroniques qu'il a écrites dans La Presse de 2003 à 2006.

Je le voulais non pas pour le texte du show, mais pour le reste. Je connais le spectacle par coeur. J'ai ri plus en me rappelant le résultat que l'humoriste livre sur scène que les gags. Quelques-uns sont vraiment tordants. Sauf que sur papier, dans un livre, c'est quand même moins hilarant que sur les planches, principalement parce qu'on ne voit rien de l'interprétation.

Mais le reste, par contre, est assez bon. Des observations comiques, des notes cocasses. À quelques occasions, je m'y suis reconnu. Quelques-uns de mes billets ressemblent assez bien à ce qu'on peut lire dans le deuxième segment de l'ouvrage.

Une de mes préférées : Trop souvent, je passe devant un cimetière en me disant : "Bah!... ça arrive juste aux autres."

Et puis les chroniques, c'est le dessert, le summum. Il nous raconte ses journées, nous conte des anecdotes plutôt savoureuses, toutes simples, mais qui valent vraiment la peine d'être lues. Contrairement au texte du spectacle, les chroniques ne réfèrent pas à des scènes particulières. On peut se les imaginer dans notre tête, et c'est tout ce qui fait le charme des différents textes.

Le plus drôle, c'est quand t'attends dans une clinique médicale, et que tu te rends compte que tu viens de t'esclaffer de rire en raison d'une combinaison de mots dans un simple livre. D'un oeil extérieur, je m'amusais à me voir rire alors que les autres étaient malades ou nécessitaient sérieusement la rencontre d'un docteur. Situation plutôt comique, il faut dire.

Plusieurs fois ce matin, entre huit heures et demie et neuf heures, ça m'est arrivé. Mes voisins devaient commencer à me regarder croche, surpris de me voir si heureux à la lecture de banales phrases.

Merci pour le cadeau, Sophie.

Ce soir, c'était l'heure de l'impro, la LUI, la Ligue Universitaitre d'Improvisation. Malgré son nom (lui), les filles peuvent faire partie des équipes de la ligue. Ils sont comiques, ces gens-là. Tous, sans exception. Mais ce que je préfère, c'est quand des fois, un improvisateur dit quelque chose, puis que ça fait rire pas trop de monde, de sorte qu'on entend le rire des autres.

Qu'on se le dise, je ne pense qu'il existe sur cette Terre une personne qui ait un rire charmant. Qu'il soit communicatif, je peux comprendre, mais beau, je ne crois pas. Il y a à peine quelques heures, j'ai eu droit à d'épouvantables exploits vocaux. Des rires de petite fille de six pieds; de gros rires gras bourrés au McDo; d'autres timides ratés, car ils restent en bouche sans expulsion, mais l'entourage les a très bien entendus.

Et d'autres très forts, mais très courts : les miens.

1/16/2008

Éteignez donc!

En allant à mon cours, cet après-midi, j'ai croisé un gars qui avait un papier à la main. Il tenait la feuille à trois doigts, les deux autres étant occupés...

Vous l'avez sûrement remarqué si vous êtes le moindrement téléspectateur. Ces temps-ci, on voit des publicités présentant des personnalités qui parlent de tabac, qui disent ce qu'arrêter de fumer a changé dans leur vies et dans celle de leurs entourages.
Du 20 au 26 janvier, c'est la Semaine pour un avenir sans tabac, avec son slogan "Un monde sans fumée gros comme ça".

Je me suis bien souvent demandé si ça marchait, ce genre de semaine de sensibilisation. Les fumeurs se sentent-ils interpelés? Est-ce que ça a un réel impact sur leur attitude par rapport à la cigarette?

Quand même, je les aime bien, ces petits clips vidéo. Ils démontrent bien, à mes yeux, toute la satisfaction et le soulagement qu'un ex-fumeur peut ressentir. Les vedettes ont l'air si bien, si à l'aise dans leur peau. Il en va de même pour ceux autour : famille, amis, collègues, etc.

Du plus profond de moi-même, je suis convaincu que jamais je ne mettrai une cigarette, ni toute autre drogue, entre mes lèvres, ni à travers mes veines ou mes narines. J'ai passé la période la plus à risque, l'adolescence, et rien ne m'incite à changer d'avis. Je n'y ai même jamais pensé. Dans mon cas, c'est définitif, c'est clair. Je l'avais juré à ma soeur, alors que j'avais une douzaine d'années derrière moi.

Fumer, c'est con. Les fumeurs ne sont pas cons, mais fumer, le geste, c'est quand même assez idiot, on s'entend. Prendre quelques minutes pour se foutre des produits chimiques et toxiques dans le système, ça se résume pas mal à ça, c'est simplement ridicule.

Par contre, je n'ai jamais pris une seul puff de ma vie, alors je ne peux pas comprendre tout ce que ça implique. En fait, et il est là le problème, il s'agit bien plus que d'une simple habitude de vie. Ça semble nous suivre, nous obséder, nous contrôler.

Qu'est-ce que fumer peut bien procurer pour qu'on ne puisse plus sans passer? La dépendance. Aussi simple que ça.

Si je ne m'abuse, ça fait plus d'une quinzaine de mois, que mon père a écrasé. Je l'ai déjà félicité. Je le refais ici. Félicitations, papa! Depuis, il est vraiment mieux. Moins souvent essoufflé, il ne tousse plus. Ç'a été tout un changement. Et puis je suis convaincu que ça n'a pas été facile.

Il y a des gens qui, même s'ils ont arrêté depuis des années, recommencent. C'est resté subtilement ancré en eux pendant tout ce temps. Cela démontre bien toute la puissance d'une drogue. J'espère que ça n'arrivera pas à mon père.

Bravo à tous ceux qui lèvent le nez au cendrier! Et j'encourage tous les autres à le faire.


Pour des infos et de l'aide, visitez http://www.mondesansfumee.ca/

1/14/2008

Tout en haut

Mon nom est dans un article du journal La Presse, tout au bas.

Dans quelques temps, il sera probablement dans le même genre de pages, mais tout en haut. J'aimerais bien, en tout cas.

1/13/2008

Pot

C'est mon agenda qui me l'a annoncé. 14 janvier 2008 : début de la session d'hiver 2008. C'est aujourd'hui même.

Pierre Lalonde, ta toune, tu peux arrêter de la chanter, mon vieux... Ce n'est plus le temps...

Je me suis pas mal calmé, cybernétiquement parlant, pendant les vacances. J'allais seulement voir mes courriels de temps à autre. On était loin du quatre fois par jour auquel je m'étais habitué cet automne.

Les vacances sont bel et bien terminées, alors il faut reprendre le beat des cours et de l'école. Chose jamais facile, dans mon cas.

Toutefois, je suis bien content de retrouver les touches, l'écran et les mots... un bon retour.

Alors, question de confirmer que je n'étais pas mort ni même en état d'hibernation ces dernières semaines, faisons un pot sans qu'il soit pourri.
  • Je me suis gavé dans les buffets. À chaque année, je n'y échappe pas. Je me mets même bien souvent juste à côté des plateaux de bouffe. Je ne sais pas si j'ai engraissé, mais c'est officiel : je prends un break des couronnes de petites crevettes, de pains fourrés ainsi que de sandwiches sans croûte.
  • J'ai joué. À Probe, vieux jeu créé par Parker Brothers il y a plus de quarante ans. Deux fois plutôt qu'une. À la Wii, un peu. À d'autres jeux aussi. Je me suis bien amusé. Avec ma famille, avec ma blonde, avec sa famille. J'aime bien les jeux de société.
  • Je me suis fait charcuté le dos. L'épisode du dromadaire est terminée. On m'a enlevé mon kyste la semaine passée. Ce qui fait qu'aujourd'hui, je vous parle avec du nylon de l'autre côté de mon torse poilu. Première expérience pour moi. Se faire jouer dans le dos, personne n'aime vraiment ça. Surtout quand c'est avec un scalpel et des pinces.
  • J'ai reçu des cadeaux. J'en ai donné quelques-uns. J'ai remercié tout plein de personnes.
  • J'ai fait pleuré des gens en leur écrivant de belles cartes touchantes. Depuis quelques années, je fais ça. J'écris des mots, plus qu'un, pour chaque membre de ma famille rapprochée qui, cette année, s'est agrandie d'une personne. Je prends le temps de leur dire que je les aime, pourquoi il en est ainsi et je leur exprime mes plus beaux voeux. Une petite pensée, ça fait jamais de tort.
  • On m'a fait pleuré en m'écrivant une belle carte touchante. Beauté a écrit quelque chose de bien poignant qui m'a donné des airs de veau pendant quelques instants devant la belle-famille. Ils n'ont pas compris les dernières phrases du message : j'avais la voix remplie d'émotion.
  • Raquette et party à Sainte-Adèle, dans les Laurentides, avec des amies de ma douce. Bière et vin, discussions fort plaisantes. 6 bouteilles vides ENCORE dans ma valise de char. On a juste le goût de rien faire de trop sérieux en vacances, même quand il s'agit de rapporter un six-pack d'Unibroue à l'épicerie. Je vais le faire demain, promis.
C'est pas mal ça. Reste à m'adapter, rapidement si possible, à un rythme de vie plus normal. 3 repas par jour, se lever tôt et bouger un peu plus.

Il est une heure du matin. Tiens, tiens, c'est vrai. J'ai un cours à 8 h 30 demain, moi.

"Tiens, salut, lit de chambre. J'espère que tu ne t'es pas trop ennuyé."