10/03/2007

La tape dans le dos

N.B. Désolé pour la longueur, je me suis emporté un peu...

Sur MSN, parole d'un ancien animateur de camp :

"Ça fait trois jours que t'as rien mis sur ton blogue!"

C'est justement ce que j'attendais pour écrire un nouveau billet. Je crée une certaine attente. C'est une stratégie pour que vous deveniez accrocs.

Les nerfs, mon pit! Whoa, tu penses tu que ça s'écrit de même, un message intéressant! Non, du tout. Il faut avoir quelque chose à pondre, des conneries à expulser ou des informations pertinentes (ou non) à livrer.

Parce que oui, quelques-uns de mes posts sont intéressants. En tout cas, moi, je les trouve pas pire. Drôles, originaux, sympathiques, intelligents... j'y mets un certain effort. J'y prends aussi un malin plaisir à les rédiger.

Mais au juste, pourquoi est-ce que je fais ça, hein? Pourquoi est-ce que je tiens à vous faire part de mes pensées, de mes observations, de ce qui trotte dans ma tête. Le blog Ni vu, ni connu de Martine Pagé, scénariste entre autres du film À vos marques, party!, pose une question intéressante à ce sujet :

Quelle est la différence fondamentale entre une personne qui accepte qu’on la filme dans le cadre d’une émission comme Loft Story ou Star Académie, et un blogueur qui partage assez ouvertement son quotidien sur le Web?

En lisant les commentaires en réponse à son message, un élément revient souvent : le contrôle. Celui qui blogue décide de quoi il va parler. Il détermine le sujet, comment il l'aborde et ce qu'il fait avec. À la télé, on a moins de contrôle. Les choses sont un peu plus imposées. En plus, le public vote pour éliminer quelqu'un. Le blogueur, personne ne peut l'éliminer. Il est là. Il fait à sa tête, en toute liberté. Que ce soit pourri ou non.

Et si c'est effectivement mauvais, les commentaires sont là pour le confirmer. Sauf que soyons francs deux secondes, on blogue aussi (surtout?) parce qu'on veut de l'attention. On veut se sentir aimé. Il n'y a rien de vicieux ou de malsain là-dedans. C'est la nature humaine. N'importe qui aime bien se sentir un peu populaire. Je vous mentirais si je vous disais que je ne souhaite pas que ce truc soit vu par des milliers de personnes et qu'on y laisse des dizaines de commentaires. Je suis un peu jaloux de Patrick Lagacé et Dominic Arpin.

Ça me fait penser. Il y a quelques mois, alors que je commençais à peine ici, j'avais reçu un commentaire d'un certain Buddy (je me souviens encore de son pseudonyme). Il soulignait la piètre qualité de mon blog, allant même jusqu'à dire que je faisait dur. Le titre du blog l'agaçait.

Ma soeur Caroline avait lu ça. Quand on s'est vus par après, elle m'en a parlé. Elle avait juste le goût de lui péter la gueule, à ce Buddy. "Non mais, pour qui il se prend, lui?" De mon côté, je le prenais très humblement. Le bonhomme avait droit à son opinion. Et puis j'aime mieux ça que rien du tout.

Alors si jamais un de mes billets ne vous plaît pas, n'hésitez pas. Ou au contraire, si vous estimez qu'un article en particulier est pas mal, vous pouvez le souligner aussi. Pour la simple et bonne raison que ça fait du bien. Non, sérieux, ça réconforte. Jo Leroux, collègue au camp cet été, est un nouveau visiteur de mon site. Il a commenté deux fois depuis son arrivée. Lui, il a compris le concept d'un blogue.

Je lui ai écrit. Je lui ai dit que j'avais apprécié. Se sentir lu, c'est un peu comme du carburant. Sans plomb en plus, et beaucoup moins cher.

Une fille avec qui je suis allé au Cégep a un blog elle aussi, sur MSN Spaces. Elle m'a récemment remercié de participer à son contenu. Je lui avait écrit un petit mot concernant ce qu'elle avait mis sur sa page. Rien de très gros. Une ligne, deux tout au plus. Sauf que ça l'a touchée. J'ai été surpris au début par sa réaction, mais au fond, je comprenais tellement. Elle m'a enlevé les mots de la bouche :

"Du feedback est toujours apprécié, les commentaires c’est une tape dans le dos, un hug, un ‘go on’ qui m’aide à poursuivre dans la bonne voie…"

Que ce soit des tapes, des coups de pied, des chiquenaudes. Peu importe. J'en veux! Sacrez-moi une volée! Je suis prêt. Je n'aurai même pas besoin de m'en remettre.

3 commentaires:

French a dit...

Go on !
de la fille du cégep

Simon a dit...

Hey le frere ! Moi j'adore ce que tu ecris, faque ja vas essayer de m'arranger pour commenter les nouvelles le plus souvent possible, pour que tu continues d'en ecrire.

Pour ton information, puisque je suis fier de toi, j'ai pas un, mais bien deux cadeaux a t'offrir la prochaine fois qu'on se voit. D'ici la, tenssion a toi, et puis continue de nous impressionner dans ta chronique !!!
En passant, j'ai trouvé un petit programme qui me permet creer des mp3s qui contiennent uniquement ta chronique. A date, j'ai tes 2 chroniques que je vais d'ailleurs pouvoir mettre sur un CD et le faire ecouter a qui voudrait bien l'entendre. Je pourrais te montrer comment je fais une bonne fois..
A+ et lâche pas

Anonyme a dit...

Allo l'animateur du camps c'ets moi le petite etienne alias mon bon vieux whipet tu as marque ma vie avec ton fameux brossage de dent saviez vous que c,est 3 min au minimum et selon les nouvelles étude on doit attendre 1 h au minimun avant les repas Hey oui je dormais la fois ou vous cherchier et que je arriver avec trace oreillé étampé dans le visage . Ton blogue me fait sourir et me rappelle qu'il y a du modne cool à québec j'ai hâte de te revoir et de voir tes amie continue ta chronique moi je vais la commenter plus souvent maintenant que j'ai le temps