9/30/2007

L'effet Gillette

Dans ma boîte à lettres de résidence, j'ai trouvé un rasoir. Il était accompagné d'un papier. Ça disait ceci :

"Bonjour Messieurs,

Le Service des résidences par l'entremise de son secteur d'activités ont réussi à vous obtenir une commandite pour un rasoir de qualité. Bonne session. La direction"

Ah bin. Justement, j'étais dû. J'étais vraiment dû.

On fait ça à la manière d'une info-pub...

Avant :


Puis après :

L'effet est foudroyant, n'est-ce pas? Je trouvais ça trop remarquable. Je me devais de partager un tel événement. (Je crois bien avoir maigri d'une livre en quinze minutes)

Profitez-en pour admirer mes nouvelles barniques.


P.S. En raison d'une absence de réactions et de commentaires de la part du lectorat, la chronique "Les recommandations du bien-être" ne verra pas le jour. Nous sommes désolés des déceptions que cela a ou du moins devrait causer.

9/24/2007

Enfin

En attendant que certaines gens se manifestent à propos de mon magnifique concept "Les recommandations du bien-être"(comprendre je veux des réponses!), laissez-moi vous faire part d'une trouvaille.

Oui, mesdames et messieurs, vous l'attendiez tous. Après plus d'un mois d'attente interminable, d'acharnement constant, de réflexion profonde, le voici, le voilà. J'ai finalement déterminé un nom pour mon canard en peluche.

Il s'appellera...
(roulement de tambours)

Jaunasse.
J'ai fouillé creux dans ma tête et grâce à mon sens de l'observation aussi aiguë que la voix d'un chanteur d'opéra castré, j'ai fini par remarquer à quel point ses plumes étaient étincelantes. Pour ne pas dire jaune pétant. Alors, ça va de soi, c'est Jaunasse.

Bon, une affaire de faite. Je peux dormir en paix maintenant.

9/23/2007

Le linge sur l'épaule

J'ai trouvé LE moyen pour avoir l'air hot quand on fait la vaisselle : plier son linge en deux, du côté long, puis se le mettre sur une épaule. Ça rajoute un côté cool au moppage d'assiettes, de casseroles et d'ustensiles. Une espèce de sentiment de relaxation vous envahit et tout à coup, vous lavez avec style et détermination à la fois. Vous l'essayerez à la prochaine occasion qui se présente.

Voilà mon conseil de la semaine.

Oubliez la saine alimentation et l'exercice physique. Les changements dans les habitudes de vie ne se résument pas à manger mieux et bouger plus. Non. Ils sont beaucoup plus profonds et viscéraux.

Ce serait bon, ça, comme concept. Des p'tits trucs pour mieux vivre : les recommandations du mieux-être. Chaque dimanche, un petit quelque chose pour aider la société à aller dans la bonne direction. Ça vous dit?

9/22/2007

Six minutes

Il est sept heures. Mon réveille-matin fait jouer sa chanson. Mes yeux s'ouvrent, se referment. S'ouvrent. Se referment. Mes babines esquissent un sourire. Mes joues prennent du volume.

Ravi. J'étais ravi ce matin de ne pas me réveiller avec un air de bête, les yeux dans le gras de fèves au lard. Parce que je savais trop bien que je n'avais dormi que quelques heures, incapable de m'assoupir à cause d'une chose, ou peut-être deux, mais une majeure. Ma chronique.

C'était inévitable. Je me devais d'affronter la radio. C'était même écrit dans mon agenda étudiant. 8 h 05 : chronique films, CHYZ. Je ne pouvais rien y faire (j'exagère un peu ici)

J'étais stressé, il faisait chaud sous les draps. Ce n'était pas mieux lorsque je les poussais à mes pieds. Je ne savais plus quoi faire. Pourtant, j'étais quand même bien préparé. J'avais des infos, des papiers et je pensais bien pouvoir être un chroniqueur acceptable. Bien évidemment, ça allait être ma première fois, alors on pourrait être indulgent. Il n'y avait rien à s'énerver, dans le fond.

Et c'est bien vrai. À moins dix, j'étais dans les locaux de la station. Douze minutes plus tard, les écouteurs s'embarquaient sur ma tête, ma bouche derrière le micro, mes feuilles devant mes yeux.

Six minutes, ce n'est pas grand chose, laissez-moi vous dire. Ça roule. Il faut dire que j'en avais préparé plus que pas assez. Ça s'est bien passé. Et ça va sûrement aller en s'améliorant.

9/19/2007

Belle bébelle

J'ai eu mon cadeau de fête la semaine passée. Une belle caméra numérique. Avec le petit étui et tout. Vraiment content. Merci maman!

J'ai fait quelques tests et elle marche très bien. La preuve :


Ça, c'est moi. Bon, ça fait faire le saut un peu, mais ça fesse! Après tout, c'est un test. Vous savez que j'ai un peu plus de charme que ça. Pour ceux qui se demandent ce que j'ai dans la bouche : une gomme.

D'ailleurs, je ne suis pas le seul à être sur des photos avec une gomme dans la bouche :


Ça, c'est mon frère. Tel frère, tel frère. Il est tout fier parce qu'on s'en va chercher son diplôme à l'Université de Sherbrooke.

Mais pour revenir à l'appareil, t'as tout là-dessus. Des modes, des fonctions, des boutons, plusieurs petits trous pour insérer des fils. Tout. On peut aussi évidemment enregistrer des sons pour accompagner une photo et faire des petits vidéos. Ça donne des idées ("Visite de chambre à l'Université Laval. Bientôt à l'affiche"). J'aime bien le mode Macro, qui permet de prendre des affaires en gros plan.

Oui, en effet, "c'est ben faite ces petites bêtes-là."

Peut-être pas spacieuse et confortable comme une Honda, mais plutôt efficace et de bonne qualité.

9/17/2007

Paradoxe

S'empiffrer de Ruffles assaisonnées pendant un bon dix, quinze minutes. Pis, tout de suite après, se verser un verre de jus de pomme et se prendre 2 biscuits Vital à l'avoine entière et aux canneberges.

Le vie comporte toutes sortes de contradictions...

Monsieur Desrochers

Je suis allé chez l'optométriste vendredi passé. Sur le chemin du retour, j'ai dépassé un barbu sur une bicyclette.

"Hey! Salut Roger!"

Il ne l'a pas entendu, mais je l'ai crié super fort dans mon auto! Ce monsieur, c'est Monsieur Desrochers. C'était mon enseignant de religion alors que j'étais élève à l'Académie Antoine-Manseau.

Chaque matin, nous prenions l'autobus pour aller à l'école. Lui, il enfourchait son vélo et s'en allait travailler. Certes, il devait partir plus tôt. Mais je suis convaincu que ça lui faisait du bien. Ce doit être le cas encore aujourd'hui. Je me souviens, des fois, le mercure devait frôler le zéro et de la boucane sortait de nos bouches lorsqu'on respirait. Mais lui, il s'obstinait à faire le trajet à bicyclette. Admirable, cet homme.

Tout indique que ses habitudes n'ont pas changé. Je ne sais plus s'il s'est retiré de l'enseignement aujourd'hui. Une chose est certaine, il doit être bien dans sa peau. Il m'a donné le goût de bouger un peu. Une amie de cet été et moi sommes supposés nous appeler pour fixer une partie de badminton cette semaine. J'aimerais bien que ça fonctionnne.

Du sport de temps en temps, c'est pas de refus. Ça stimule les neurones, ça active le contenu du cerveau. C'est bon pour nous, tout le monde sait ça. Ce qui est dur, c'est d'en faire souvent et constamment.

Voilà, bon. Du moins, les intentions sont là. On va voir ce que ça va donner dans les prochains jours et les prochaines semaines.

9/12/2007

Flush

À force d'aller pisser dans les toilettes communes des résidences de l'Université Laval, on vient qu'à se rappeler exactement à combien de litres correspond un gallon.

3.8 lpf / 1 gpf

C'est inscrit ça sur l'urinoir que j'utilise plusieurs fois par jour. On en déduit qu'un gallon équivaut à 3.8 litres.

Je me posais justement la question.

Merci, American Standard, de diffuser de telles informations. Je me sens nettement plus intelligent aujourd'hui.

9/11/2007

Toune de réveil

Je ne me fais pas réveiller par la radio, ou seulement à quelques occasions. Je préfère sortir du lit quand c'est une chanson de mes albums qui joue plutôt que n'importe quoi.

Ça fait un bout de temps déjà que je fais ça. Ça permet de se lever du bon pied (sauf si on est amputé des deux jambes...) ou, du moins, de se lever en réduisant au minimum les conséquences d'un possible air bête sur les autres et sur soi-même.

À peu près tout y a passé. De la trame sonore de Kill Bill jusqu'à la superbe voix de Chris Martin, chanteur de Coldplay. Même que, pendant un certain temps, je choisissais un disque de ma collection par hasard, les lumières éteintes et les yeux presque fermés, juste avant de m'étendre. Le lendemain matin, je me réveillais, un peu intrigué à savoir lequel j'avais installé la veille. C'était comme un petit jeu pour moi. Je changeais d'album assez régulièrement. Une fois par semaine environ.

Mais il y a des chansons qui sont un peu plus faites pour être écoutées le matin. Elle vous donne cette impression de fraîcheur, ce goût du bonheur, cette main douce sur la joue qui vous fait dire que c'est le temps de se lever. N'importe quelle chanson de Rêver mieux de Bélanger ou du Cours des jours de Dumas fait très bien l'affaire. The Killers ou Oasis pour un peu plus de solidité.

Le meilleur, à mon avis, reste mon album de C.C.R. C'est un best-of, alors on ne se trompe pas. Et la première toune, c'est Susie Q. Cette chanson est vraiment simple, mais elle possède ce petit quelque chose d'heureux et de réjouissant. Aussitôt debout, on a le goût de tout mettre en oeuvre pour passer une belle journée.

Et puis Susie Q me fait penser à Caroline, ma soeur. C'est elle qui, sans oublier mon père, m'a initié à la musique. Et Susie Q fait partie des premières chansons que j'ai entendues. Celles que j'ai vraiment écoutées, celles que je faisais répéter dans mon gros Walkman jaune de Sony. Caro nous faisait des compilations maison de ce qu'elle écoutait, elle. J'ai entendu, sur ces cassettes, entre autres, Les Colocs, Jean Leloup, John Mellencamp.

Bien souvent, surtout quand c'était en anglais, je ne comprenais presque rien des paroles que j'entendais. Les textes de Leloup étaient beaucoup trop complexes pour mon âge (même qu'aujourd'hui encore, je ne saisis pas tout). Mais j'écoutais et réécoutais, et maudit que je me sentais hot d'écouter de la musique. Et pas n'importe laquelle! C'était celle de Caroline. Hey, c'est pas rien, ça!

Et puis un jour, Noël 95, elle m'a donné Pigeon d'argile, premier opus de Kevin Parent. Ce fut le coup de foudre et depuis ce temps, ça n'arrête pas.

Ces temps-ci, par contre, j'écoute CHYZ, la radio universitaire de l'Université Laval. Vendredi prochain, ce sera ma première chronique cinéma, à 8 h 05 le matin. Première expérience en radio. Bref, première fois qu'autant de personnes vont m'entendre...

Les "bonne chance" sont donc acceptés, en commentaires, par courriel ou en personne.

9/10/2007

Se faire du fun

Non, ce soir, ça ne me tente pas vraiment d'écrire de quoi. Tout simplement parce que je sais que ça ne va pas être pertinent, que certains qui vont lire ça vont dire "Ouach, y est ben poche!".

À ceux-là, je leur dis que c'est peut-être vrai. Peut-être que je ne me suis pas donné à fond, peut-être que j'aurais pu faire mieux. Tsé, genre, me forcer.

Mais... non. Parce que voyez-vous, je vais mettre la gomme (Excel de préférence, mais pas Trident ou Clorets...) seulement si ça me tente, si taper sur mon clavier me stimule. Bref, il faut que je me fasse du fun en écrivant et là, seulement là, ça va être bon.

Juste là, à cet instant précis, je m'amuse un peu. Je n'ai pas l'impression de perdre mon temps ni d'écrire n'importe quoi. Ça roule, je sais quoi dire un peu et j'écris. À vrai dire, je pensais bien que ce message n'allait vraiment pas être long. Finalement, plus j'écris, plus il s'étire. C'est comme logique, un peu.

Il faut que je me trouve des histoires, des anecdotes, des aventures cocasses, etc. Et là, je vais tripper rare. Je vais m'amuser comme un petit fou à vous les raconter. Je vais me faire du fun.

Mais on dirait que des fois, même si ça te tente, le cerveau n'est pas assez actif ou il ne trouve tout simplement pas quelque chose d'intéressant.

Comme dirait Martin Léon, "c'est ça qui est ça". En passant, son deuxième album va enfin sortir. Fin octobre, début novembre. J'espère juste que l'attente aura valu la peine.

- Étienne, viens te coucher!

Désolé, on m'appelle. Mes deux oreillers et mes trois toutous commencent à s'impatienter.

9/09/2007

M&M

Les parents de ma douce moitié m'ont donné pour ma fête un sac de M&M. La mère a dit que c'est bon, le chocolat, quand on est en manque...

J'ai mangé près de la moitié du sac ce soir, en regardant le film Arthur et les Minimoys, au grand salon de ma résidence. Tirez vos propres conclusions.

Je vais aller me coucher, là.

9/07/2007

Curieux

Aujourd'hui, en circulant au centre d'achats, j'ai vu deux filles entrain de bouffer du McDo. Et là, j'ai eu une envie folle d'aller voir une des deux et de lui dire, comme ça, tout bêtement : "Heille! J'te pique une frite, ok?". Juste pour voir comment elles auraient réagi.

Et puis ce soir, au cinéma, j'ai fait un test. Après avoir acheté un Coke Diet format moyen, même si tu pèses sur tous les petits pitons sur le couvercle (Diet, Cola, Tea et Other), la boisson gazeuse reste la même et ne change pas de goût...

Je viens de comprendre pourquoi on dit des fois que je suis curieux.

9/06/2007

Les trois départs

Ces derniers jours, j'ai vécu trois départs.

Le premier, je ne saurais dire si c'est le plus important. Je ne crois pas finalement. C'est du moins le plus émouvant par contre, celui que je trouve un peu platte, celui qui m'a donné une petite boule dans la gorge, sans toutefois rendre mes yeux humides. C'était le départ de Beauté ce matin, aux petites heures du matin. Un périple de trois mois pour l'Équateur.

Ouin... L'Équateur, c'est loin en crime. Pis trois mois, c'est long en maudit.

Sauf que je sais très bien à quel point ce voyage compte beaucoup pour elle et combien elle tient à vivre une belle expérience là-bas, alors je l'ai laissée partir, en lui donnant un, deux, trois, quatre, cinq ou six becs. En tout cas, je ne sais pas trop combien de fois on s'est embrassés, mais il fallait y aller. Nos lèvres se sont quittées, on a lâché nos mains et on s'est regardés un peu avant de s'ignorer.

Je n'ai pas pleuré. Ça aurait déclenché une réaction en chaîne. Elle se serait mise à juter des yeux. Sa mère aussi, sûrement. Mais quand même, j'étais nerveux pour elle. J'espère que ça va bien se passer et qu'elle va en profiter pour en revenir enrichie.

Et puis je suis fait tough. Je vais attendre. Je vais survivre. Je vais résister et l'aimer davantage (si c'est possible) à son retour.

Le deuxième départ, c'est celui de la rentrée universitaire. Un nouveau spot pour moi : université différente, en résidence, nouveaux cours, nouveaux locaux et tout plein d'infos sur les services et le fonctionnement d'une foule de trucs.

À date, ça se passe bien. Bon, j'ai un peu surchauffé mon couscous, mais à part ça, ça roule. Mes saucisses étaient exquises. C'est vrai que ça fait un bail que je n'ai pas fait ma propre bouffe. Ça date de mars en fait. Reste à m'adapter à la vie à Québec, sur le campus de l'Université Laval.

Finalement, le troisième et dernier départ, c'est en fait un début. Le début de quelque chose de nouveau et de très stimulant.

Un nouvel objectif de carrière, ce n'est pas rien. Et bon Dieu que je suis motivé présentement. Ça fait un bail que ça ne s'est pas passé comme ça dans ma tête. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'ai le goût d'assister à des cours, j'ai envie de poser des questions à mes profs...

Juste aujourd'hui, ça s'est passé exactement comme je le voulais, même mieux encore.

D'abord, j'étais pas trop fatigué d'être allé porter Beauté à l'aéroport cette nuit. Ça, c'est la base pour passer une bonne journée : l'énergie. Ensuite, j'ai tout fait ce que j'avais prévu faire : gérer mes cours à l'université, ramener des choses de ma chambre, en prépaper d'autres pour les apporter à ma chambre, ranger mon sleeping bag.

J'ai même pu nettoyer mes bâtons de golf, faire faire mes bords de pantalon et ramasser deux cannettes de Pepsi sur le trottoir et les mettre au recyclage. Wow! J'étais vraiment en feu aujourd'hui et je souhaite que le régime soit le même pour les prochains jours.

Quelque chose me dit que je vais bien dormir à soir.