8/24/2007

La Classique

Je suis allé courir ce matin. Je pensais bien courir un bon trente minutes. J'avais réussi l'exploit mardi soir.

Malheureusement, ce fut un échec assez total. Je n'ai pas survécu vingt minutes. J'avais trop chaud. J'étais trop en sueur. Ça coulait de partout. Ça perlait sur mon front et mes yeux chauffaient. J'ai commencé à marcher après avoir passé trois fois devant ma maison. J'espère que dimanche, il ne fera pas trop chaud et, surtout, que je vais être plus dedans.

Parce que dimanche, c'est la Classique. La Classique, c'est une compétition amicale où plusieurs camps de partout au Québec se retrouvent pour participer à des épreuves sportives et intellectuelles. L'événement sert à ramasser des fonds et le tout a lieu au camp Mariste, à Rawdon. Cette année encore, le camp Boute-en-train fait partie des camps qui y participent. Il faut être cinq seulement dans l'équipe. Et je suis dedans!

Je l'avais faite l'an passé. Il avait plu. Le matin, quand je m'étais levé, il devait faire maximum quinze dehors. J'étais nerveux. Ça me faisait un peu peur. Je ne voulais pas me geler les couilles , à courir, à forcer et à réfléchir sous la pluie. Finalement, c'était juste trop cool! Il a fait froid les premières minutes, mais après, c'était juste correct. On n'a peut-être pas performé, mais on a eu beaucoup de plaisir.

Sauf que cette fois, Antoine, responsable des colonies au BET, veut qu'on soit dans les meilleurs. Il faut le dire : Ti-touène voulait avoir la meilleure équipe possible pour le BET! Il vise les cinq premières places.

Maudit malade! On a fini dans les derniers l'an passé.

Pour cela, étant donné qu'on était une dizaine de moniteurs à vouloir faire la Classique cette année, on a procédé à une sélection. Un genre de test pour déterminer qui allait y aller.

À sept heures, un certain mardi matin, il fallait courir deux tours de lac et faire une traversée du lac après. Les cinq premiers arrivés de l'autre côté avaient leurs places au sein de l'équipe. Je voulais vraiment la faire, la Classique, cette année. Alors j'y ai mis la gomme... et je suis arrivé cinquième, derrière trois filles en forme et Antoine.

Alors, dimanche après-midi, vous penserez à nous un peu, j'espère...

8/23/2007

Je suis un dromadaire

Depuis plusieurs mois, j'ai une petite bosse dans le dos. Ça ne me dérange pas vraiment. Même que je dirais que ça attire l'attention des autres. J'essaie de ne pas trop la tripoter par contre. Quand des personnes me donnent des caresses et m'entourent de leurs bras, ils y touchent parfois. C'est une drôle de sensation.

Je suis allé voir mon parrain médecin Gaston aujourd'hui, pour la lui montrer. Il l'a tâtée un peu avant de me fournir une réponse.

- Ça, c'est un kyste sébacé.
- Un quoi?
- Un kyste sébacé. Une accumulation de sébum ou de gras si tu préfères.
- Et c'est grave?
- Non. Ça s'enlève. Une affaire de quelques minutes seulement. On coupe et on enlève.
- Et ça presse tu?
- Pas vraiment. Il ne faut juste pas qu'il s'infecte. Sinon, il va devenir plus sensible et te faire mal un peu. Jusqu'à ce que ça devienne un abcès.

Gaston n'avait pas beaucoup de temps, alors il m'a salué tout de suite après. Quand je suis revenu chez nous, j'ai expliqué le tout à maman.

- Un abcès, est-ce que ça fait mal?
- Demande à Caroline...
- Caro, un abcès, ça fait tu mal?
- Ayoye... A-yoye... A-yo-ye!

Okay, je crois qu'il faudrait que je me la fasse enlever un moment donné...

P.S. Kist n'est pas dans le dictionnaire. J'ai jamais su comment ça se prononçait d'ailleurs... (kiss, kist, kisk). De toute façon, c'est tellement laid comme mot!

Update : on écrit bien kyste. Merci à Jaco pour l'info. Avoir des lecteurs a cela d'utile.

8/22/2007

Pour une histoire de couilles

J'écris bien. Beaucoup de gens me l'ont dit, alors ça doit être vrai.

Je retourne souvent voir ce que j'ai écrit sur mon MSN Spaces. Je relis et je trouve ça pas pire des fois. Dopé (17 février 2007) et Air Music (11 décembre 2006) me font bien sourire. Le rythme est bon, ça coule. Des textes du genre me font croire que peut-être, un jour, je vais voir un bouquin sur lequel, juste en dessous du titre (ou un peu plus bas), sera écrit mon nom. Comme ça, ça peut sembler farfelu, mais je me dis que ça fait du bien de rêver des fois.

Parmi les messages sur mon espace, il y a Quatrième (27 décembre 2006). Le voici :

Salut!
Depuis quelques jours, je rêve que j'ai publié un livre et qu'il se vend bien. Mais bon, ce ne sont que des rêves alors ça ne vaut pas vraiment grand chose... Mais quand même, je songe parfois à ce qu'aurait l'air la quatrième de couverture.

Si vous tenez ce livre entre vos doigts, ça doit être parce que vous jugez que mon livre a l'air intéressant... Bien des choses ont pu vous attirer vers lui : la beauté de la couverture, le titre étrange, le nom de l'auteur. J'ose espérer que c'est les trois.
Mais j'y pense : j'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Samuel Picard. Ceci est mon histoire. Picard, histoire, ça rime (j'aurais dû devenir poète...)
Mes amis m'appellent Sam Pick. Eux, ils trouvent ça drôle. Moi aussi, au début, ça me faisait pas mal rigoler. Quand j'entends des blagues du genre, je me bidonne. C'est que je souffre de démangeaisons, alors il y n'y pas un surnom qui peut mieux convenir. Ça me pique, sur les jambes et dans les cheveux surtout. Voilà pourquoi ça les fait tant rire. De mon côté, j'estime que le jeu de mots a fait son temps. Mais le sens de l'humour, ça plait aux filles alors je le laisse sortir de ma bouge de temps en temps dans le but de leur plaire.
Car oui, je les aime profondément, elles. Elles aussi, je crois. On s'attache facilement à des petites bêtes comme moi. Du moins, c'est ce que ma soeur me dit tout le temps. Vous voulez certainement savoir qui je suis, ce que je fais et tout le reste. Sinon, et bien remettez ce bouquin sur les étagères, allez vous en choisir un autre et heureux de vous avoir connu. Pour les autres, je vous conseille fortement de l'acheter...

Aujourd'hui enseignant des mathématiques, Étienne Ferron-Forget a commencé à bloguer lorsqu'il est arrivé à l'université. Ça lui a donné le goût d'écrire un livre. Pour une histoire de couilles est son premier roman.


Le message est assez court, j'en conviens, mais à mon humble avis, il accroche. Et c'est pas mal le but d'une quatrième de couverture d'un livre. Aujourd'hui, huit mois plus tard, elle serait similaire. J'enlèverais quelques bouts et je modifierais surtout la section où il est question de l'auteur.

Aujourd'hui journaliste, humoriste et bon vivant, Étienne Ferron-Forget souhaite être proclamé drôle par le plus de gens possible. Pour s'aider, il a écrit un livre. Passionné de François Pérusse, de jeux de mots poches et grand lecteur d'étiquettes nutritionnelles, Étienne blogue depuis qu'il est devenu étudiant à l'université. De là est venu le goût pour lui d'écrire un livre. Pour une histoire de couilles est son premier roman.

Si jamais ça devait arriver, je crois bien que quelques copies se vendraient. Des gens qui, comme moi lorsque j'achète le disque d'un nouvel artiste québécois, ou quand j'ai vu pour la première fois le roman Un petit pas pour l'homme de Dompierre, vont se dire "Il a l'air cool, lui. Je vais l'encourager."

8/21/2007

Nom d'un chien

Il y a des chiens qui portent bien leurs noms. Tu vois le chien et tu entends le nom, puis ça marche.

On a déjà eu un chien. Une dalmatienne. Elle s'appelait Blanche (belle originalité, oui). Au Boute-en-train, Johanne, une madame qui s'occupe de l'entretien et de la ferme, a un bouvier bernois. Il s'appelle Max. Et Max, pour un bouvier bernois comme celui de Johanne, c'est parfait. Le chien de ma copine s'appelle Café. Ça lui va bien aussi. Son père a un petit bichon noir. C'est une femelle, une bichonne. Elle s'avère être parfois fatigante. Son nom : Maggie. Avec un nom comme celui-là, tu t'attends à te faire sauter dessus ou à te faire sentir le paquet ou le trou du cul. C'est juste normal : elle s'appelle Maggie!

Pour ceux qui ne le savent pas, deux peluches m'accompagnent pendant mes nuits.

Ils ont quelque chose de spécial, ces deux-là. On dirait qu'ils sont tout le temps à l'affût de mes moindres gestes. Alors je m'arrange pour ne pas faire trop de conneries, tsé.
De vrais inséparables. L'un brun, l'autre beige. Ce sont mes préférés. Je crois que je ne vais jamais m'en départir. Ou du moins, j'essaierai de les garder le plus longtemps possible près de moi. Je peux me confier à eux. Leur raconter toutes mes histoires, des plus palpitantes aux plus angoissantes. Et jamais ils n'iront en parler à d'autres. Ils vont garder ça pour eux, dans leurs petits coeurs. J'ai l'impression qu'ils me comprennent et me rassurent. Un peu comme un duo de psys. Le soir, quand je m'endors, ils m'accompagnent, tels des complices du sommeil. Je les aime bien, mes deux toutous.
Ce sont respectivement un gorille qui n'a plus de banane (Jojo) et un labrador orné d'un foulard rouge vin (Brutus). Le singe se nomme ainsi parce que c'est ma marraine, Johanne, qui me l'a donné quand j'étais assez jeune, dix ans tout au plus. Pour Brutus, c'est un choix de ma part. Un choix douteux, je l'avoue. Ma douce me l'a rappelé assez vite. Sauf que c'est le premier nom qui m'est passé par la tête alors... Mais à bien y penser, Brutus pour un labrador qui a l'air tout doux, ça ne fitte tout simplement pas. Alors je veux le rebaptiser. Peanut? Bambou? Trombone? Non, je ne crois pas. Les suggestions sont les bienvenues.

Tout ça pour vous dire que depuis quelques années, je me creuse la tête à trouver un nom de chien. Un nom pour un vrai chien, pas un toutou. Je ne sais pas trop pour quelle raison exactement, mais c'est comme devenu un de mes buts. Parce que j'aimerais un jour avoir un chien à moi, quand je vais être plus vieux, avec la maison, les enfants, la femme, la piscine et tout le reste.

Ça fait un peu petite vie américaine, mais ce serait cool. Pas trop petit, le chien, mais pas un danois non plus. Une sorte de gros toutou qui bave de temps en temps et qui ne perd pas trop son poil. Je crois bien qu'il saurait rendre mes journées ainsi que mon entourage plus heureux. Je me vois bien jouer avec lui à la balle ou au frisbee. Lancer un objet au loin pour qu'il la ramène quelques secondes plus tard, la pose à mes pieds délicatement et se fasse aller la queue, en attente de mon prochain lancer. Il serait bien dompté, ferait ses besoins là où il le faudrait et aimerait s'amuser avec les gens. Pour la race, ça m'est assez égal, pourvu qu'il réponde à ce qu'on lui demande assez rapidement.

Sauf que je n'avais jamais réussi à mettre un nom sur ce chien fictif, parfait. Jusqu'à cet été. J'ai trouvé un nom original et qui convient à peu près à toutes les races imaginables. Qu'il soit noir, blanc, jaune ou brun. Et j'ai nommé : Calvitie!

C'est drôle, hein? Et ça sonne bien en sale. "Calvitie, viens manger!"

Wow! Je le vois déjà s'approcher de moi, gambadant, une patte devant l'autre, la langue sortie.

Un nom à l'image du coco de son maître...

Mais voilà qu'un p'tit nouveau a rejoint Jojo et ex-Brutus (pour l'instant, je vais l'appeler de même...). C'est un cadeau de ma blonde, pour nos deux mois ensemble. Je lui ai donné des fleurs, elle m'a shooté un canard. Un canard full cute, full doux, full jaune. Il fait maintenant partie de la bande des inséparables. Je vais le coller plus que les deux autres. Ce sera mon préféré pour un bout de temps, c'est sûr. Jojo et l'autre ne vont peut-être pas apprécier. Pour éviter les crises de jalousie, je vais leur expliquer que le canard est nouveau, qu'il a besoin d'amour et qu'il me fait penser à quelqu'un de vraiment spécial pour moi. Ils vont comprendre, j'en suis certain...

Pour faciliter son intégration, je dois par contre lui trouver un nom. Comme ça, il ne va pas se sentir marginal et/ou rejet. J'y réfléchis depuis samedi. Je n'en ai pas encore trouvé un qui lui aille bien. Les suggestions sont donc encore les bienvenues. Pour le chien, à droite sur la photo, et pour le canard... Help please!

8/20/2007

Done

Désolé pour le manque d'attention. Pas le temps, tout simplement. J'aurais vraiment aimé pouvoir vous livrer quelques idées. Mais que voulez-vous, au BET (pour Boute-en-train), on est pas mal occupés. Mais surtout, on est loin de pouvoir prendre du temps pour écrire des messages sur un blogue personnel.

Mais yesss! C'est fini. Je suis en vacances pour quelques jours. Et ce coin-ci devrait être plus actif dans les prochains jours. Du moins, je l'espère.

En vacances! Youppi! C'est vraiment bien. Quand le groupe est parti vendredi passé, j'ai crié comme un déchaîné et j'ai sauté un peu partout, mes collègues me regardant, surpris de me voir dans un état aussi anormal.

Comme j'ai écrit, je suis en congé pour quelques temps. Ce qui est encore mieux, c'est que je vais en passer une partie avec ma blonde.

Du camping. Oui, on va en camping. En Mauricie. À Shawinigan, pour être plus précis. Je n'ai jamais fait de camping, sauf dans ma cour quand j'étais petit. Mais je veux dire avec une tente, un terrain et tout le stock que ça implique, never. Elle, oui. Alors je crois bien que je vais la laisser mener un peu. Juste me dire quoi apporter, chérie, et je le mettrai dans mes bagages avec plaisir. J'ai hâte de voir comment ça va se passer. Nos hamburgers vont-ils être noirs ou juteux?

À part de ça, ça va fucking bien. Je suis satisfait du travail que j'ai réalisé au camp cet été. J'ai vécu beaucoup de beaux moments encore cette année. Des instants que je n'oublierai jamais, pour rien au monde. Maintenant, je peux dormir dans mon lit plus que deux nuits de suite. Je ne suis plus forcé de manger des Raisin Bran ou des Froot Loops, et surtout, je peux prendre le temps de voir le temps passer un peu.

Ainsi, j'ai profité de mes quelques premières heures de repos pour aller visiter mes blogueurs préférés. Sur Procastinator, Matthieu Simard livre une réflexion vraiment cool :

C’est une de ces nuits comme ça, où les gens qui bloguent me semblent particulièrement caves. Où les blogs me font chier. Avant les blogs, j’avais pas cette réflexion aussi claire de mon besoin d’attention, ce miroir de mes gestes et de mes mots, ceux qui servent juste à ce qu’on sache que j’existe, à ce qu’on me dise que je suis beau et bon et drôle et que j’écris bien. Mais là, depuis les blogs, et de plus en plus, je vous vois tous faire ça, écrire pour vous faire voir, vous faire admirer, vous faire dire que vous êtes beaux bons et tout, et ça m’énerve, parce que je trouve tellement que vous avez l’air ridicules, et épais, et faibles, et ça me montre à quel point moi je suis, et j’ai toujours été, ridicule, épais et faible. Vous me faites chier avec votre petite quête d’attention à vous, parce que vous me mettez la mienne dans la face.

J'ai souvent pensé de même, moi aussi. Assez perturbant comme constatation.

8/04/2007

On lâche pas!

Il me reste une semaine de colo à faire. Et une autre, celle du camp de jour de Saint-Bruno. On lâche pas!

Après, ça va être terminé.

Après, j'aurai quelques journées de congé. Et puis l'école...

L'été passe si vite...