5/27/2007

Ma job

Je vais probablement avoir de la difficulté à garder ça régulier. C'est que j'ai du boulot. Je dois partir pour Chertsey, au camp Boute-en-train. Et là-bas, Internet n'est pas des plus rapides. Je vais m'essayer de poster quelque chose. Si jamais ça marche, et bien cool.

Je m'en vais travailler. Une job qui me tient en vie. Un travail trippant qui m'apporte beaucoup et qui me fait vivre des expériences extraordinaires, rencontrer des gens géniaux. Sérieux, moniteur dans un camp de vacances, c'est cool en crime bine.

Alors bonne semaine à tous.

5/26/2007

Pendules de rétro

Lundi passé, je suis allé à Québec avec mes parents. Mardi, j'ai fait chez-nous, Trois-Rivières aller-retour. Et aujourd'hui aussi : Saint-Félix, Trois-Rivières. Trois-Rivières, Saint-Félix.

Et puis je me suis demandé tout bêtement ce que pensait les pendules qu'on accroche sur nos rétroviseurs d'automobiles...

"Heille, ça brasse en crime! J'suis tanné de me faire aller de tous bords, tous côtés! C'est pire qu'à la Ronde, ton manège, maudit chauffard!"

Personnellement, je n'aime pas particulièrement celui dans la fourgonette de mon père. Il est très laid. Deux petites cerises d'un rouge flamboyant reliées à une branche de feuille d'un vert éclatant. Tout ce qu'il y a de plus artificiel.

Le mien est bien plus beau. C'est un Taz qui a la bouche ouverte et les bras dans les airs. C'est mon frère qui me l'a donné il y a quelques années. Il est encore à son poste, prêt à virevolter de plaisir.

Merci Simon, pour le Taz. Je l'aime bien. Et je suis convaincu qu'il m'apprécie aussi. Je lui fais faire de belles ballades...

Il ne me le fera jamais savoir, mais je sais qu'il trippe ben raide...

5/20/2007

Bonne fête maman!

20 mai 2007. Quelques minutes plus tôt, c'était le 19 mai, date de la fête à maman. On vient de revenir de chez mon frère. Il nous avait invités chez eux à Longueuil afin de célébrer l'événement.

Aujourd'hui, ils avaient tous des cadeaux. Mon frère, sa blonde, mon père, les employés. Pas moi. Et quelques membres de la famille lui ont téléphoné pour lui souhaiter leurs meilleurs voeux. De mon côté, à peine passé minuit, le veille, j'ai souhaité un beau "Bonne fête maman!". Avec deux beaux gros becs sur les joues et un câlin convaincant, le plus sincère de tous.

Donc pas de cadeaux de ma part. Sérieusement, les cadeaux, c'est de moins en moins mon fort. Un, j'ai toujours de la difficulté à trouver un présent qui convienne. Deux, c'est hyper stressant lorsqu'on n'a pas la tête à offrir quelque chose et qu'on se sent obligé de le faire. Trois, des cadeaux, ça fait trop matérialiste à mon goût. Je préfère opter pour une pensée originale et touchante que par un objet quelconque qui risque de décevoir ou ne pas s'avérer utile. Et puis pour une carte, et bien j'ai oublié, distrait par mes journées de travail au camp et par ma réorientation professionnelle.

Cela dit, je voulais livrer quelque chose qui vienne du coeur. Maman dit tout le temps que c'est ça le plus important. Je l'ai fait pour mon frère à sa fête. Malheureusement, j'ai omis la fête de papa, désolé. Ce sera pour une prochaine fois... Mais aujourd'hui, c'est pour ma maman. Ce n'est pas sur une carte en carton, mais plutôt sur mon blogue (économie de papier en passant...), mais maudit que c'est vrai et senti.

Ma mère, elle m'aime. Et je l'aime aussi. Je l'aime du plus profond de mon coeur. Je suis certain que c'est réciproque. Pour moi, elle agit comme support, comme confidente, comme conseillère. Elle m'éclaire lorsque tout est chamboulé dans ma tête. Elle est là pour me rassurer, pour me consoler. J'en ai aucun doute : mes parent veulent mon bonheur. Ma mère veut mon bonheur.

Je la vois encore en train de préparer le souper, cuillère de bois à la main, me demandant mes mots de vocabulaire, me récitant une dictée, m'aidant à faire mes devoirs. Quand j'y pense aujourd'hui, je constate à quel point elle s'est démenée pour nous deux, mon frère et moi. Elle a travaillé très fort pour nous offrir un milieu de vie des plus agréables. Et c'est encore le cas aujourd'hui. Elle a veillé à ce qu'on soit bien élevé et si, à ce jour, je suis une personne aussi extraordinaire et sympathique, c'est grâce, entre autres, à mes parents. Et à ma mère.

Je le répète. Elle veut mon bonheur. Moi aussi, je veux le sien.

Et j'espère que ces quelques mots t'en auront fourni une bonne dose. Merci maman. Pour tout ce que tu fais, ce que tu dis, ce que tu penses. Ce que tu es. Merci pour tout, incluant ma vie. Je dois le dire, tout ça me touche beaucoup.

Paix et amour.

Bonne fête maman!


Ton fils Étienne

5/10/2007

Kiki

À chaque fois que c'est parti, on l'avertit, on l'interpelle. Mais pourquoi donc l'avertir lui, plutôt qu'un autre. Quelqu'un le connaît? De quoi a-t-il l'air? Qu'est-ce qu'il fait dans la vie? Et puis on ne sait même pas c'est quoi au juste! Un chien? Un chat? Un poil de narine (!)?

En tout cas. Tout ça pour dire que des fois, je me pose de sérieuses questions sur l'identité de cet étranger. Cet intrus qui se faufile dans une phrase plutôt banale et très simpliste, qui veut dire qu'on y va...

5/09/2007

Que le pire achève

Je ne veux pas me prendre pour Madame Cousineau, chroniqueuse à La Presse, mais hier, j'ai allumé. À vingt heures dix minutes précisément, j'ai réalisé à quel point le nouvelle version du quiz télévisé Que le meilleur gagne était mauvaise. Non seulement l'animation est affreuse, mais ça manque cruellement de rythme. De ce que je me souviens, Gregory Charles était bien meilleur. C'était rassembleur, spontané, vivant et sympathique. Greg, c'est le king! Plus que Burger lui-même (...)

Aujourd'hui, Alain Dumas, king? Oh que non! En fait, c'est assez pitoyable. L'émission autant que l'ambiance. Les gens rient à cause de l'animateur de foule qui les incite à le faire, et non parce que c'est drôle et dynamique. Et en plus, il faut que des artistes viennent passer le temps parce que les concurrents (trop bons...) s'éliminent trop rapidement. C'est pourquoi Marie-Ève Janvier, chanteuse, ancienne membre de la troupe de Don Juna, est venue faire un tour sur le plateau de l'émission.

Et les gens ont applaudi... Oui, oui. Les cent concurrents ont tapé des mains pour faire du bruit. Tap, tap, tap.... Merde! Avoir participé à cet enregistrement en tant que concurrent, je pense que j'aurais quitté le plateau. Le plateau? Non, ça ne mérite même pas ce mot-là. Un plateau, c'est prestigieux, c'est beau, c'est précieux. Appelons ça l'assiette ou, encore mieux, la soucoupe. Fuck le cash. Je me tire, je me casse, comme ils le disent si bien en France.

Non mais sérieux, c'est pathétique. Et ils pensent que ça va marcher, l'émission? S'ils réussissent à attirer plus d'un million de téléspectateurs après plusieurs semaines, ça va me tuer, je le sais. Je vais mourir de déception. (Est-ce que ça se peut?)

N'empêche, la semaine passée, j'étais bien excité du fait que le jeu revienne en ondes après tant d'années. Il y a dix ans, je m'en souviens bien vaguement, mais je pense bien que je ne ratais pas une seule émission. Dans le temps, un de mes oncles avait participé et il s'était rendu assez loin sans toutefois récolter le magot. Alors lundi passé, j'étais au poste. Fin prêt à regarder avec attention ma boîte à émissions. Le problème, c'est que j'étais tellement sûr que c'était bon. Dans ma tête, c'était une émission à ne pas manquer. Et j'ai apprécié. Du moins, un peu, je pense. Alors je l'ai écouté au complet. Je ne sais pas trop pourquoi : le studio était big, les écrans bleus, rouges et gris m'impressionnaient... je sais pas trop pourquoi en fait. Simple curiosité, disons.

Soyons clairs. Ce que j'aime le plus de cette émission-là, c'est qu'on voit qui rate les questions faciles. Après, tu peux faire "Pouah! Il a manqué ça, le poche!". Mais c'est tout. Parce que cette semaine, le déclic s'est fait et plus jamais je n'écouterai Que le meilleur gagne.

Reste le fait qu'il y a huit jours, je me suis inscrit pour y participer. Prénom, nom, adresse et tout. Et ils demandaient une anecdote. J'ai raconté en détails l'épisode de la mouche coincée dans mon oreille pendant plus de deux heures.

Je devais avoir autour de dix ans. Ma mère était partie à une réunion ou un autre événement du genre. Mon père me borde et me souhaite bonne nuit. Après trente secondes dans le lit, je sens une présence désagréable près de mon oreille gauche. Par réflexe, je m'enfonce l'index dedans. Par le fait même, j'y enfonce une mouche. Et c'est là que ça commence. Tzzzzzz. Tzzz. Je sens une aile battre péniblement. Ah non, putain. Je descends voir mon père, les paupières à peine ouvertes. "Papa, j'ai une mouche dans l'oreille." Il ne m'a d'abord pas cru. Normal. Une mouche dans l'oreille, franchement. Je lui aurait dit que je croyais encore au Père Noël, il m'aurait cru. Je lui ai dit que c'était vraiment vrai. Il m'a suggéré d'utiliser un Q-Tip. Sauf que je l'ai enfoncé encore plus profondément. Bon, belle affaire, ça! Tzzz, tzzz. Je l''entends tout près de mon tympan, par intervalles de quelques secondes. Et ça fait un peu mal.

Ma mère est arrivée plusieurs quarts d'heure plus tard. J'étais dans ma chambre. Incapable de dormir, je suis aussitôt descendu pour lui confier mon problème. Elle ne m'a pas cru non plus. Je lui ai juré que c'était vrai, que je sentais quelque chose s'agiter dans un de mes orifices auditifs.

Alors je me suis installé de côté sur le divan, lampe de poche à la main. Ma mère, armée de pinces à cils, a fouillé mon oreille. Au début, elle croyait sûrement perdre son temps. Par contre, après une exploration minutieuse, elle a accroché la mouche. Elle l'a sentie bouger. À présent, elle savait bien que c'était vrai. Qu'une mouche s'était bel et bien logée dans mon oreille. Elle a poursuivi ses manoeuvres pour enfin, au bout de quelques minutes, retirer l'insecte, encore vivant, mais très affaibli.

Je leur ai envoyé ça, à l'équipe de l'émission. Et je le sais trop bien : les gens de Radio-Can vont être séduits par mon histoire (c'est tellement anormal) et je vais être choisi. Moi. On va me demander de participer à un quiz qui m'irrite et que je trouve si poche. Si jamais j'y vais et que je vois ce que j'ai vu hier ou quelque chose de vraiment similaire, je vais quitter la soucoupe. Oui, je vais m'en aller du dessous de tasse... Oui, je vais sacrer mon camp et crier haut et fort à quel point l'émission est une merde. À moins que ça ne dure que quelques semaines et qu'après un certain temps, les diffusions cessent. Ce serait drôle quand même. Grosse perte d'argent pour la SRC. Et pauvre Alain Dumas... Humilié, vous dîtes?

5/05/2007

Bienvenue dans ma coquille

Bienvenue dans ma coquille. Aux anciens qui me côtoyaient sur MSN Live Spaces. Aux nouveaux qui me découvrent à l'instant.

Pourquoi j'ai déménagé? Quatre raisons.

1 - un peu parce que Blogger, c'est plus hot que Live Spaces. Plus visible. Bref, pour devenir une vedette plus rapidement...

2- un peu aussi parce que j'étais tanné du même environnement. Non pas que ce n'était pas beau, mais je commençais à être tanné d'être à la même place. Comme l'ADQ. Du changement! Je pense bien que ça ne fera pas de tort.

3- pour faire comme tout le monde. Moi, marginal? Jamais de la vie!

4- l'incontournable. La classique. La VRAIE raison pour laquelle je déplace mes boîtes : parce que.

Alors bon, je vous explique l'idée que j'ai eue. Je me cherchais une identité. Un concept qui accroche et qui surprend. Et je l'ai trouvé! J'avais les yeux exorbités et mon menton se rendait à terre quand ça m'a frappé de plein fouet (celui d'Indiana Jones...)

Le concept est bien simple. Je suis parti de mes initiales : EFF. Lorsque prononcé à haute voix, ça fait EFF. Pareil comme Oeuf! Incroyable, non? C'est assez génial, vous en conviendrez... J'ai donc arranger les paramètres pour que ça matche avec le concept. Fallait quand même y penser, hein? Pas fou, le gars. Un génie, même. Aladdin peut aller se rhabiller. Déjà qu'il n'a pas grand chose sur le dos...

Assez déconné... Parlons maintenant de contenu. Ouin, du contenu... Ouin... Pour être franc, il n'y en a pas vraiment. En gros, pour vous donner une idée bien générale, il va y avoir des affaires. Toutes sortes d'affaires. Certaines plus sérieuses que d'autres. Certaines plus comiques que les autres dont je viens de parler. D'autres entre sérieuses et comiques, donc ordinaires. Et quelques-unes entre ordinaires et comiques. D'autres entre sérieuses et ordinaires. Et finalement, celles qui sont ni ordinaires, ni sérieuses, ni comiques et ni entre les trois. Vous me suivez ? Non. Pas grave. Tout ce que vous avez à faire, c'est lire. Je m'occupe du reste.

Lire, et commenter, si le coeur vous en dit. Et si vous voulez quand même commenter, même si le coeur ne vous en dit pas, vous pouvez le faire.

Bon, je crois bien avoir fait le tour. Si vous avez des questions, des commentaires, des suggestions, écrivez-moi ou commentez, libre à vous.

Question : À date, est-ce que c'est correct? Ça vous va comme formule?